Ils font les 24 Heures du Mans - Portrait de Paul Lafargue pilote de Idec Sport
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Ils font les 24 Heures du Mans - Portrait de Paul Lafargue pilote de Idec Sport

La 88e édition des 24 Heures du Mans réunira en piste des pilotes de tous horizons. Qu’ils soient pilotes amateurs ou patrons d’équipes, tous ont gravi les paliers de la pyramide de l’endurance avec l’ambition de s’aligner sur la classique mancelle. Paul Lafargue a gravi quatre à quatre les marches de la pyramide Endurance pour, en quelques années seulement, devenir l’un des plus solides compétiteurs de la catégorie LMP2. Encore peu connu du grand public, il rêve cette année d’une consécration mancelle.

Equipe : IDEC Sport

Catégorie : LMP2

Voiture/pilotes

Oreca-Gibson 07 #28 pilotée par Paul-loup Chatin/Paul Lafargue/Richard Bradley

Son histoire

Fils du pilote et entrepreneur Patrice Lafargue qui a créé le groupe IDEC, Paul s’est toujours passionné pour le sport automobile. « Mon père courait – et court encore – et même mon arrière-grand-père avait déjà une relation avec l’automobile, s’amuse-t-il. On allait sur les Grabds Prix de F1 quand j’étais petit. Des super moments. J’ai commencé à piloter en 2011 en proto CN chez Palmyr, sans être passé par la case karting car la priorité allait aux études. Après j’ai enchaîné avec un bout de saison en VdeV chez Ruffier, toujours en CN et aussi en GT3. Ça faisait de beaux week-ends ! C’était parti… »

Ses réalisations

C’est en 2015, sous la bannière de l'écurie IDEC Sport Racing, écurie créée sur les bases du Ruffier Racing, qu’il commence à prendre vraiment son essor, s’imposant tant en Challenge Endurance Proto qu’en Challenge Endurance GT/Tourisme. Sur tous les fronts en 2016, on le retrouve en VdeV, 24H Series, Michelin Le Mans Cup et European Le Mans Series alors que l’exercice 2017 le voit débuter au Mans. « C’était l’année avec la nouvelle génération de LMP2 et le paysage défilait drôlement vite dans les Hunaudières, se souvient-il. J’ai fait deux erreurs aux essais, dont une à la sortie d’Arnage au warm up. » Finalement 12e de l’épreuve, il est en lice pour la victoire dès l’édition suivante avant qu’un problème de boîte de vitesses ne pousse l’Oreca 07-Gibson à l’abandon. Progressant au même rythme qu’IDEC Sport se développe, il termine l’exercice 2018 avec deux podiums aux 4 Heures de Monza et aux 4 Heures de Silverstone en ELMS. C’est dans cette même catégorie qu’il signe ses plus beaux résultats – victoires au 4 Heures de Silverstone et de Portimao – en 2019 qui lui valent de remporter le titre avec ses équipiers Paul Loup Chatin et Memo Rojas.

Ses ambitions 

Après une édition 2019 des 24 Heures rendue difficile par trop de petits soucis mécaniques, le pilote des Hauts-de-Seine rêve de victoire en LMP2 cette année même s’il préfère ne pas l’évoquer et reste discret sur ses ambitions. « Je ne veux pas m’enflammer, temporise-t-il. Nous étions proches de l’exploit en 2018 et nous avons eu ce problème. Si l’on me dit aujourd’hui que je serai sur le podium au terme de l’épreuve, je signe tout de suite. On verra au petit matin après une nuit plus longue que les années précédentes. Si l’on est encore dans le coup, la course se terminant à 14 h 30, nous aurons encore le temps de réfléchir à la stratégie. Cette édition en septembre comporte des inconnues, comme les variations de température entre le jour et la nuit plus importantes, une météo plus incertaine, etc. Il va falloir être vigilant ! » Si les pièges peuvent être évités et si la mécanique suit, l’Oreca-Gibson 07 #28 ne sera pas loin de la consécration.

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