24 Heures du Mans – Stéphane Sarrazin (SMP Racing) : « C’est très prometteur ! »
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24 Heures du Mans – Stéphane Sarrazin (SMP Racing) : « C’est très prometteur ! »

Depuis l’an passé, le pilote d’Alès qui compte 4 deuxièmes places au classement général en 17 participations fait les beaux jours de SMP Racing où son expérience est prisée. Si sa BR1 exploitée par ART Grand Prix va au bout, elle ne sera pas loin du podium.

Comment se présentent vos 24 Heures 2019 ?

Nous avons fait une belle Journée Test avec une auto très performante. Nous espérions une belle évolution par rapport à l’an passé, et nous avons été rassurés. Elle est plus stable, plus facile à piloter et elle dégrade moins ses pneus. Côté moteur, ça pousse fort et de ce côté-là aussi, ça a bien progressé. C’est très prometteur. Par contre, au Mans, on le sait, il faut être fiable tant au niveau mécanique que pilotes. Il faut être costaud, solide et ne pas faire la moindre erreur. Si l’on parvient à réunir toutes ces conditions, on peut finir sur le podium.

Qui sont vos adversaires ?

Nous nous battons contre les teams privés… Rebellion et Dragonspeed, pas Toyota qui en plus d’être une écurie « usine » jouit d’une énorme expérience au Mans. Il faudrait des circonstances extraordinaires pour que nous puissions viser la victoire au classement général.

L’écurie ART Grand Prix qui est en charge du programme SMP a-t-elle beaucoup progressé depuis un an ?

Enormément ! Elle avait déjà beaucoup progressé à l’occasion de ses premières courses WEC, mais là elle a vraiment franchi un cap. C’est une grande équipe qui évolue à un haut niveau, et qui est parvenue en très peu de temps à acquérir cet état d’esprit « endurance » indispensable. C’est génial d’être dans une écurie comme celle-ci. Tout le monde est très compétitif, mais tout le monde a compris la complexité de l’épreuve.

"Si l’on parvient à réunir toutes les conditions, on peut finir sur le podium."
Stéphane Sarrazin

Vous êtes de loin le pilote le plus expérimenté de l’écurie. Votre rôle dépasse-t-il celui du pilotage ?

Je suis vraiment content, cette année. La collaboration avec Sergey Sirotkin qui vient de la F1 et qui a une démarche très professionnelle est parfaite. Il pose beaucoup de questions et nous échangeons énormément. C’est différent avec Egor Orudzhev, qui a disputé l’épreuve l’an passé. Il a besoin d’être plus canalisé car il est davantage dans un état d’esprit « monoplace ». Je l’encourage à garder une marge car, sur 24 heures, il est facile de partir à la faute. Transmettre mon savoir, partager mon expérience, c’est aussi mon rôle dans l’écurie. Il faut aller vite au Mans, mais il faut savoir faire abstraction des chronos de ses équipiers s’ils sont meilleurs. Il ne faut pas s’enflammer. Il faut appréhender la course tour par tour, bien faire attention au trafic. Au Mans, le pilote n’est pas là pour claquer des tours de qualif.

Des conditions météo un peu difficiles permettraient-elles de redistribuer les cartes ?

Elles ne sont pas à souhaiter pour nous. Nous sommes très bas en appui afin de bénéficier d’une vitesse de pointe optimum et, si la pluie s’en mêle, ce sera encore plus difficile dans certains virages.   

 

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES DU MANS, 2019. Fer de lance de SMP Racing, Stéphane Sarrazin met aussi son expérience au service de ses équipiers. 

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