Le Mans Classic 2014 - Bonus et autres histoires des films du Drive-In
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Le Mans Classic 2014 - Bonus et autres histoires des films du Drive-In

En collaboration avec MK2, la septi

 

Trois films, un documentaire et un court métrage seront projetés sur un écran gonflable installé près de la passerelle Dunlop à la mode du Drive-In : soit dans une authentique Ford Mustang, soit dans un transat.

Un Homme et une Femme (1966) & C’était un rendez-vous (1976), réalisés par Claude Lelouch – En 1966, « Un Homme et Une Femme » met en scène Jean-Louis Trintignant dans le rôle d’un coureur automobile veuf qui rencontre une script de cinéma (Anouk Aimée), elle-même veuve d’un cascadeur. Le film a obtenu à la fois la Palme d’Or du Festival de Cannes et l’Oscar du Meilleur Film Etranger. Neveu de Maurice Trintignant, vainqueur au Mans en 1954 sur Ferrari, Jean-Louis a lui-même disputé les 24 Heures en 1980 sur Porsche 935 K3 (abandon). Tourné dix ans plus tard, le court métrage « C’était un rendez-vous » dure un peu plus de huit minutes et présente une traversée automobile à haute vitesse et en temps réel de Paris, de la sortie du boulevard périphérique de la Porte Dauphine jusqu’au Sacré-Cœur. Elle a été filmée par Claude Lelouch lui-même au volant de sa Mercedes 450 SEL personnelle, équipée d’une caméra fixée à hauteur du pare-chocs avant. Puis le cinéaste a refait le parcours à l’identique avec une Ferrari 275 GTB, afin de rajouter en post-production le bruit de son moteur aux images tournées avec la 450 SEL.
1966 avait vu la première victoire de Ford aux 24 Heures du Mans, avec le duo néo-zélandais Chris Amon-Bruce McLaren. Dix ans plus tard, Jacky Ickx signe son troisième succès sarthois, au volant d'une Porsche 936 partagée avec Gijs van Lennep.

Bullitt (réalisation Peter Yates, 1968) & Le Mans (réalisation Lee H. Katzin, 1971) – Héros de ces deux films, Steve McQueen est en 1968 l’un des acteurs les mieux payés du monde. Cette année-là, « Bullitt » est son premier film en tant que producteur, via la société Solar qu’il vient de créer. Il y interprète Frank Bullitt, policier à San Francisco. L’architecture singulière de la ville joue son rôle à merveille dans la grande scène de poursuite entre la Mustang Fastback de Steve McQueen et la Dodge Charger pilotée par Bill Hickman, le meilleur cascadeur automobile hollywoodien de l’époque. Ces deux voitures étaient préparées par Carroll Shelby, vainqueur des 24 Heures du Mans 1959 sur Aston Martin. A noter également que Jacqueline Bisset, l’actrice principale, roule quant à elle dans un cabriolet Porsche 356 C. En 1970, faute d’avoir pu les disputer à la suite de l’opposition de ses assureurs, Steve McQueen filme les 24 Heures pour son film « Le Mans ». Après la course proprement dite, le tournage s’éternise jusqu’en novembre, avec le départ du metteur en scène John Sturges, remplacé par Lee H. Katzin. En 1971, la sortie du film est un gros échec commercial qui manque de ruiner son acteur producteur. Mais le subtil mélange de prises de vues des 24 Heures 1970 et des scènes reconstituées à vitesse réelle donne aujourd’hui à « Le Mans » un cachet d’authenticité qui lui vaut d’être un des meilleurs films de sport automobile jamais tournés.
En 1970, Porsche avait remporté sa première victoire aux 24 Heures du Mans, avec la 917 K de Richard Attwood-Hans Herrmann.

Weekend of a Champion (réalisation Roman Polanski, 1972) – Ce documentaire est le parfait contrepoint de « Le Mans » et permet de redécouvrir la Formule 1 des années 70. « Weekend of a Champion » a d’ailleurs été tourné en 1971, l’année de la sortie du film de Steve McQueen en salles. Roman Polanski dresse le portrait de Jackie Stewart, sur la route de son deuxième titre mondial. Signalons que l’Ecossais n’a disputé qu’une seule fois les 24 Heures du Mans en 1965, au volant d’une Rover-BRM expérimentale à turbine partagée avec Graham Hill.
En 1971, l’année du tournage de « Weekend of a Champion », le double tour d’horloge sarthois avait été remporté par la Porsche 917 K de Gijs van Lennep et Helmut Marko. Ils établissent un record de la distance (5 335 km à 222 km/h de moyenne) qui ne sera battu qu’en 2010.

Vendredi 4 juillet
21h30 : Un Homme et une Femme
23h55 : C’était un rendez-vous
00h00 : Bullitt

Samedi 5 juillet
21h30 : Le Mans
00h05 : C’était un rendez-vous
00h15 : Weekend of a Champion

La septième édition de Le Mans Classic aura lieu les 4, 5 et 6 juillet (site officiel).

Jean-Philippe Doret / ACO

Photo : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS, SAMEDI 13 JUIN 1970, COURSE. Détentrice de la pole position des 24 Heures 1970, la 917 LH de Vic Elford-Kurt Ahrens a ensuite été prêtée par Porsche à la société de production de Steve McQueen pour le tournage du film « Le Mans ».

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