Lotus est de retour !

La firme anglaise a choisi sa course nationale pour faire son grand retour en prototype ce weekend.

La dernière campagne de Lotus en prototype – ou assimilé – remonte à 1997, saison durant laquelle les fragiles Elise peinaient à suivre le rythme des monstrueuses Porsche, McLaren et autres Nissan. Bien plus tôt, en 1957, la Lotus Eleven avait remporté l’indice de performance aux 24 Heures du Mans, donnant raison à son génial concepteur, Colin Chapman, fervent défenseur du « light is right » (ce qui est léger est bien).

Les temps ont changé : Colin Chapman est mort (1982) et la firme qu’il avait créée en 1952 dépend désormais de la compagnie malaise Proton… Mais la passion est restée ! Au prix d’une stratégie sportive agressive, les Lotus ont inondé les circuits ces dernières années. Après une timide approche dans la classe GTE en 2011, puis un apprentissage des prototypes avec un châssis Lola reconditionné, Lotus sort enfin sa propre LM P2 ! Deux d’entres elles disputeront ce weekend l'épreuve d'ouverture du Championnat du Monde d’Endurance FIA, dix semaines seulement avant les 24 Heures du Mans.

6 HEURES DE SILVERSTONE - CHAMPIONNAT DU MONDE D'ENDURANCE FIA
Lotus T128 n° 31 : Kevin Weeda, Vitantonio Liuzzi, Christophe Bouchut
Lotus T128 n° 32 : Thomas Holzer, Dominik Kraihamer, Jan Charouz

Christophe Bouchut : « Après avoir roulé quatre ans en ALMS et après avoir remporté les deux derniers titres, c’est une autre grande opportunité pour moi de travailler avec Lotus. Participer à la première course de la T128 et à l'ouverture du FIA WEC à Silverstone est tout simplement fantastique. Tout le monde chez Lotus est extrêmement professionnel et l’ambiance y est conviviale, ce que j'apprécie beaucoup. »

Dominik Kraihamer : « L’objectif est de développer et de travailler la mise au point de la nouvelle voiture, ce qui est vraiment intéressant pour moi. Je m'entends bien avec tout le monde dans l'équipe et aussi avec les autres pilotes, ce qui est un facteur important pour que la travail soit fructueux tout au long de la saison. »

Julien HERGAULT / ACO