À 10 heures, lorsque le feu tricolore situé en haut de la voie des stands est passé au vert, c’est la BMW M Hybrid V8 #15 de BMW M Team WRT qui s’est élancée la première. Cette voiture engagée en catégorie Hypercar est pilotée par Raffaele Marciello. Les pilotes ont d’abord effectué un premier tour de reconnaissance du circuit afin de s’assurer que leur monture fonctionne bien, avant de regagner leur stand pour d’éventuelles modifications. Puis, les équipes ont commencé à déployer leur feuille de route pour la journée. Notons que la météo s’annonce idéale puisque le soleil sera présent tout au long de la journée. La température maximale sera de 22 degrés.

Prendre des repères et optimiser la voiture avant la course

La Journée Test est cruciale pour les équipes, car elle leur offre l’occasion d’adapter leurs réglages aux spécificités du circuit avant la course. Elles peuvent ajuster finement les paramètres techniques pour tirer le meilleur parti de la voiture, tant en performance qu’en fiabilité. Ingénieurs et pilotes unissent leurs efforts pour optimiser chaque élément : aérodynamique, gestion des pneumatiques, réglages du châssis ou encore consommation de carburant. « Le Mans donne l’impression d’offrir beaucoup de temps de roulage à travers quatre séances d’essais libres, mais, en réalité, il est bien plus limité qu’on ne l’imagine, car ce temps est partagé entre les trois pilotes, explique Will Stevens, pilote de la Cadillac V-Series.R #12 de Cadillac Hertz Team JOTA. La Journée Test est importante pour nous permettre de bien comprendre ce que la Cadillac aime ou n’aime pas sur ce circuit. On part sur une bonne base grâce aux deux dernières participations de Cadillac. L’objectif est simplement d’apprendre la voiture le plus vite possible et de progresser avant la semaine de course, car une fois celle-ci lancée, il ne reste qu’une seule séance avant les qualifications. Je pense que l’équipe est dans une bonne dynamique après Spa, et on veut continuer sur cette lancée avec une bonne Journée Test. »

Du côté de Porsche Penske Motorsport, le programme d’essais est réparti entre les trois voitures. « Nous avons différents réglages et pièces à tester. Cet après-midi, nous irons chercher la performance », fait savoir Mathieu Jaminet, pilote de la Porsche 963 #4.

Enfin, pour préparer chaque pilote aux exigences spécifiques de l’épreuve, le règlement sportif impose certaines conditions : les débutants, ainsi que ceux qui n’ont pas pris part aux 24 Heures du Mans depuis 2020, doivent boucler au minimum dix tours, dont cinq chronométrés.

Suivez les chronos en direct

Pour les passionnés et les fidèles du Championnat du Monde d’Endurance FIA WEC – dont la 93e édition des 24 Heures du Mans constitue la quatrième manche – le live timing est un outil précieux. Il permet de suivre en temps réel les performances des équipes et d’observer leur progression au fil des six heures d’essais. Une première indication de la hiérarchie qui pourrait se dessiner en course.

Qui avait réalisé le meilleur temps l’an passé ?

L’an dernier, la Porsche 963 #6 de Porsche Penske Motorsport s’était illustrée en réalisant le meilleur chrono en 3’26’’907.
En catégorie LMP2, l’Oreca 07-Gibson #22 de United Autosports avait fixé une première référence en 3’34’’704. La catégorie LMGT3 avait vu la Corvette Z06 LMGT3.R #82 de TF Sport réaliser le meilleur temps.
Qui d’Alpine, Aston Martin, BMW, Cadillac, Corvette, Ferrari, Ford, Lexus, McLaren, Mercedes-AMG, Peugeot, Porsche ou Toyota se distinguera cette année ?

Découvrez les forces en présence de cette 93e édition des 24 Heures du Mans grâce à nos présentations des catégories Hypercar, LMP2 et LMGT3.

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