24 Heures du Mans - Le B.A. BA : les pénalités
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24 Heures du Mans - Le B.A. BA : les pénalités

Qui dit règlement dit pénalités, logiquement prévues par ledit règlement, qu'il soit technique ou sportif. Selon la gravité de l'infraction, la gamme des sanctions va du simple avertissement à l'exclusion pure et simple du pilote ou du concurrent.

Entre le début de la Journée Test et la fin de la première séance d'essais qualificatifs, pas moins de 57 décisions ont été rendues par le collège des commissaires, une écrasante majorité d'entre elles portant sur des limites de vitesse non respectées lors de procédures de neutralisation de l'action en piste. Si les pilotes ont écopé d'une réprimande pour la première infraction, ils seront plus lourdement punis en cas de récidive.

Il va sans dire qu'un document envoyé après la date limite et un accident provoqué par un concurrent ne peuvent avoir les mêmes conséquences. Si pour le premier une amende pécuniaire (Roberto Lacorte a dû s'acquitter d'une amende de 400 euros et a vu tous ses chronos jusqu'à son excès de vitesse dans la voie des stands annulés) est prévue par les textes, le législateur a laissé la pénalisation du second à l'appréciation du collège des commissaires qui doivent examiner les circonstances avant de rendre leur décision.

Ainsi, globalement, lorsque les circonstances entourant l'incident peuvent influencer la décision du collège des commissaires, la pénalité est laissée à l'appréciation de ce dernier. En revanche, certains faux-pas, comme le passage de la marche arrière dans la voie des stands ou la réparation d'une voiture arrêtée sur le bord de la piste par une autre personne que le pilote, sont immédiatement rédhibitoires : c'est l'exclusion du concurrent.

L'exclusion peut ne concerner qu'un seul pilote. C'est ce qui était arrivé à Stuart Hall en 2009 lorsqu'il avait envoyé un autre concurrent dans les barrières de sécurité avec son Aston Martin. S'ils étaient allés au bout de la course, ses coéquipiers auraient alors dû se partager le volant pendant les 15 dernières heures de course.

Toutefois, l'erreur d'un pilote peut aussi pénaliser ses coéquipiers, à l'image de Vincent Capillaire, qui a omis d'amener l'Oreca #39 sur la balance pendant la troisième session d'essais qualificatifs. Il doit payer une amende de 1 000 euros et tous les chronos de la voiture jusqu'à 23 h 37, heure à laquelle l'infraction a été commise, ont été annulés. En conséquence, Graff a cédé la pole à TDS Racing en LMP2 pour le départ de la 87e édition des 24 Heures du Mans.

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES DU MANS 2019. Lorsque le directeur de course déclare le circuit entièrement sous drapeau jaune, les pilotes doivent respecter une vitesse maximale de 80 km/h sous peine de pénalité.

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