24 Heures du Mans - Les secrets de pilotage de Loïc Duval (TDS Racing)
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24 Heures du Mans - Les secrets de pilotage de Loïc Duval (TDS Racing)

Le Mans est son jardin. Loïc Duval, 9 participations aux 24 Heures, une pole position et une victoire en 2013, livre les nombreux secrets du circuit de la Sarthe.

Quels sont vos secrets de pilotage sur le circuit des 24 Heures du Mans ?

Faire attention aux taupes ! Elles sortent la nuit ! (Rires) Non, plus sérieusement, ce circuit est typé très haute vitesse, avec beaucoup de lignes droites à plus de 300 km/h. La différence ne se fait pas là. Les temps se font pas mal sur les freinages. Car une erreur de 5 mètres à ces vitesses est fatale. Le plus important est donc de se fixer des repères de freinage.

Comment définit-on ces points de freinage ?

Ils varient selon le type de voiture que l’on pilote, selon le grip aussi - qui évolue et qui n’est pas le même partout selon la météo. Le circuit n’est pas permanent et emprunte une partie de routes départementales… Après avoir trouvé ses repères de freinage de base, on ajuste selon qu'on est dans un tour d’attaque ou de gestion. Mais on n’ajuste pas de 80 mètres !

"Le vrai juge de paix, ce sont les virages Porsche. Ils sont longs, compliqués, avec une vraie trajectoire à travailler."
Loïc Duval (TDS Racing)

Indianapolis ou les S de Porsche, où faites-vous vraiment la différence en termes de chrono ?

Indianapolis, c'est surtout un piège à éviter car on a toujours l’impression de ne pas en mettre assez. Alors on repousse la limite mais il est très facile de partir à la faute. Le vrai juge de paix sont les virages Porsche. Ils sont longs, compliqués avec une vraie trajectoire à travailler. La première chose à faire est de regarder au loin pour voir s’il y a une GT en piste ou pas. Si la voie est libre, on sait qu’on va lâcher les chevaux. Après, c’est le tour de manège, d'autant qu'il y a une bosse dans le droite et une dans le gauche qui destabilisent la voiture !

Si vous deviez tout tenter pour signer la pole position, ce serait où précisément ?

Là où je me suis envolé en 2014 ! La sortie du deuxième gauche et l’entrée du premier droite. Je n’ai pas de souvenirs de l’accident donc je ne sais pas si j’y ai tenté quelque chose de plus. Je ne pense pas car j’étais en essais libres. Si on arrive à passer le deuxième gauche à fond, alors là, on fait la différence dans le droite. Et puis il y a quand même le virage du karting, dont on parle peu, mais dont la dérive emmenant vers l’extérieur oblige à bien régler la voiture.

 

>> Découvrez l'équipe TDS Racing <<

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES DU MANS, 2019. Vainqueur en 2013 et engagé pour la 9e fois au Mans, Loïc Duval connaît les secrets du circuit comme sa poche.

D'après une communication de Triple A Motorsport

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