24 Heures du Mans - Olivier Panis : « Le départ, c’est une délivrance ! »
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24 Heures du Mans - Olivier Panis : « Le départ, c’est une délivrance ! »

Après quatre participations derrière le volant, Olivier Panis dispute cette année ses quatrièmes 24 Heures du Mans en qualité de patron. Une autre course, tout aussi intense.

Briefing à l’hospitalité de Panis Barthez Compétition. Tout le monde est là, tout le monde échange. Ces moments de partage, celui qui reste le dernier Français à avoir remporté un Grand Prix de F1 (GP de Monaco 1996) les apprécie tout particulièrement. « J’adore Le Mans mais le truc, c’est que ça ne dure pas 24 heures mais dix jours, plaisante-t-il. Ce qui est sympa, c’est de tout partager avec l’équipe et les pilotes. C’est génial de vivre toutes ces émotions, tous ces moments, toute cette pression qui monte de jour en jour. »

La course, le « patron » la vit désormais dans le garage. « Je ne vais jamais sur le muret, précise-t-il. Je n’ai rien à y faire. C’est le terrain du directeur technique, de l’ingénieur de la voiture, de l’ingénieur « datas » et de Sarah qui assume la fonction de team manager. Elle est en relation avec l’équipe et la direction de course pour gérer les zones « full yellow », les neutralisations sous Safety car, etc. Moi, je gère tout ce qui doit être géré dans le garage avec Simon qui passe du muret des stands au garage suivant les besoins. »

Simon, c’est Simon Abadie et Sarah, c’est la sœur de Simon. C’est sur eux et sur leur structure Tech1 Racing que Panis Barthez Compétition compte pour assurer le suivi technique de la Ligier JS P217 #23.

« Je suis ravi de travailler avec Simon et Sarah qui ont gagné des championnats en Formule Renault 2.0 et 3.5 Series, commente l’ancien pilote. Avec eux, j’apprends énormément sur la gestion d’une équipe, sur la manière d’appréhender les choses, etc. C’est un métier dont la piste n’est que la partie émergée. »

"La vie de patron, c’est drôlement plus stressant que celle de pilote !"
Olivier Panis

Celle qui, à l’inverse, est immergée, c’est la recherche de partenaires financiers. Une activité prenante qu’il est heureux d’abandonner l’espace de quelques jours.

« On arrive ici à 7 heures le samedi pour la chauffe, la mise en place, le petit briefing avec l’équipe et les pilotes, explique-t-il. Le warm-up, c’est normalement pour voir si tout va bien, mais, la première année, on avait tapé ! C’est donc un moment toujours assez stressant car si ça tape, il ne reste plus beaucoup de temps pour réparer. Quand la voiture rentre au garage, tu sais qu’elle sera au départ et tu es content. Puis débute la période la plus longue : celle d'avant le départ. Tu as juste envie que ça parte. Jusqu’au dernier moment, on vérifie, revérifie tout ce que l’on peut pour tuer le temps. Le départ, c’est une délivrance ! »

C’est alors parti pour 24 heures sans fermer l’œil. « Si les conditions deviennent un peu compliquées, précise-t-il, je suis là pour expliquer des trucs aux pilotes. Sinon, ils savent quoi faire. Cette année, on fait juste un peu plus attention à René Binder qui débute au Mans. Donc, non, pas de sommeil. La vie de patron, c’est drôlement plus stressant que celle de pilote. Quand tu es au volant, tu sais ce que tu as à faire. Il n’y a pas x choses à gérer. Panis Barthez Compétition a beaucoup de chance car on a une très belle équipe avec des gens d’expérience, mais, des fois, tu ne sais pas ce qui se passe. Tu ne sais pas comment telle situation va être appréhendée. C’est un peu flippant ! »

Cette année, la structure française vise le podium en LMP2. « Un objectif ambitieux, conclut le populaire pilote français. C’est tellement serré dans cette catégorie que la moindre erreur peut vous condamner ! »

Découvrez l'équipe Panis Bartez Competition

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES DU MANS, 2019. La pression monte chez Panis Barthez Compétition, mais le patron reste calme.

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