24 Heures du Mans – On a marché sur la piste
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24 Heures du Mans – On a marché sur la piste

Grand succès populaire pour la toute première ouverture au public de la piste. Des milliers de fans se sont pressés pour déambuler dans les stands, à la chicane Daytona, à Mulsanne ou encore à Arnage et aux virages Porsche.

Pour la première fois dans l’histoire des 24 Heures du Mans, l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) a permis à toutes les personnes présentes aux abords du circuit de venir fouler le tarmac. À 14 h 30, on venait de partout pour marcher là où les bolides filent à plus de 300 km/h pendant la course.

La légende des 24 Heures du Mans tient (notamment) à la particularité du tracé qui alterne entre portions dédiées à la compétition et tronçons de routes nationales fermés à la circulation pour l’occasion. Le caractère éphémère du circuit de la Sarthe contribue au mythe et c’est précisément ce décor singulier qu’ont pu arpenter aujourd’hui des milliers de spectateurs. Une grande première couronnée de succès, à voir les sourires sur les visages. Un moment intergénérationnel qui a permis de créer des souvenirs.

« C’est la toute première fois que je viens aux 24 Heures du Mans et c’est super de pouvoir aller directement sur la piste, explique Alex, la vingtaine, qui est venu avec son père du Connecticut (États-Unis). Nous avons déjà été à Daytona ou à Watkins Glen, Le Mans était sur notre liste ». Avec leurs vélos, le père et le fils vont prendre leur temps. « On ne va pas faire la course, on va profiter de pouvoir passer exactement là où les pilotes passent. Ce circuit est mythique pour nous ». Suit un groupe de 12 copains anglais, qui passent à un rythme digne d’un cortège royal. On rigole et on se régale de découvrir la ligne droite des Hunaudières. « D’habitude je regarde ça à la télévision. J’adore voir les arbres, la largeur de la piste m’impressionne et la route a pas mal de bosses. En vrai, c’est fou », explique Peter, le meneur du groupe, chapeau « Union Jack » sur la tête.

Si certains s’imaginent au volant d’un prototype ou d’une GT en s’asseyant sur la piste, pour simuler le champ de vision des pilotes, d’autres partent en quête de souvenirs bien plus palpables. Boulettes de gommes ou graviers sont précieusement collectés.

Victor, Félix et Alexis, 16 ans, sont des locaux. Ils ne se souviennent plus depuis quand ils se rendent aux 24 Heures du Mans, tant la course fait partie de leurs habitudes annuelles. Avec leurs vélos, ils vont faire la course. « Dès qu’on va apercevoir un virage on va commencer à accélérer et voir qui est le plus rapide ». L’esprit de compétition. « On va voir si on trouve des petits morceaux de carrosserie ou des souvenirs dans les virages » commente l’un d‘eux.

Hervé, habitué des lieux, compte, lui, déjà 30 éditions comme spectateur. Il a fait le choix de courir, tenue de sport parfaite et bandeau anti-transpiration sur la tête et le poignet. « Je suis parti pour le tour complet. Je vais essayer de respecter au mieux les trajectoires des voitures quand je cours, plaisante le passionné. Je ne vais pas chercher un temps, par contre. Mes copains sont à vélo, eux, ils sont bien plus rapides. Et puis on va s’arrêter pour profiter des virages et de l’ambiance ».

Soucieux de proposer une découverte conviviale et agréable pour tous, l’ACO a permis à tous les véhicules non-motorisés seulement de pénétrer sur la piste. Alors, en plus des promeneurs à pied, on découvrait des vélos et trottinettes et autres… skate-boards ! Par opposition au bruit des moteurs qui anime traditionnellement le circuit, c’est une atmosphère calme et apaisante qui accompagne la balade du vendredi. Le chant des oiseaux, le bruit léger du vent dans les pins à Indianapolis : tout est propice à la détente. Mais demain, le tonnerre mécanique sera bien là.

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