24 Heures du Mans - Un Français chez Ferrari
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24 Heures du Mans - Un Français chez Ferrari

Récent trentenaire, pilote d'expérience, et jeune patron d'écurie, Côme Ledogar s'assied dans le baquet de la Ferrari #51, qu'il partage avec James Calado et Alessandro Pier Guidi, pour sa 4e participation aux 24 Heures du Mans.

Passé

Côme Ledogar est né à Annecy, il y a un peu plus de 30 ans. Sa carrière en sport automobile est déjà riche. On lui a demandé de citer les quelques moments qui ont le plus marqué sa carrière.

  • En 2007, Côme Ledogar n’est pas destiné à la compétition automobile : il n’a pas un championnat de karting en bagage quand l’opportunité du volant ACO s’offre à lui cette année-là. « C’est de là que tout est parti » puisqu'il l'emporte.
  • « Les différents titres dans les championnats, que ce soit la Porsche Cup France (2014), la Porsche Cup Italie et le Blancpain GT Series Endurance Cup en 2016. »
  • Le contrat McLaren officiel. « C’est la bonne saison Supercup (2015) qui m’emmène vers ce premier contrat constructeur, parce que cette année-là, on est une équipe débutante, avec moi qui n’avais pas d’expérience, et on fait une super année. Mon manager Philippe Dumas a appelé McLaren :  « Je sais que Kévin (Estre) va partir, je voudrais que vous testiez Côme ». C’est comme ça que j’obtiens ce volant, et que je passe trois années chez McLaren. »
  • La pole position GTE Am aux 24 Heures du Mans 2020 « parce que c’est l’année où je crée mon équipe de course, j’enchaîne les nuits blanches à monter des pneus dans mon atelier et, Le Mans, c’est l’occasion de me reposer ! Je ne suis plus à l’atelier ; du coup, je me concentre et je prends un plaisir fou, parce que je me libère, parce que je ne suis plus avec tout ce stress qu’est l’équipe de course. C’est le seul moment en 9 mois où je n’ai plus l’équipe dans la tête, où je suis bien ! ».

 

Présent

Cette année, son équipe étant maintenant structurée « avec des gars extraordinaires, dévoués , passionnés, travailleurs, compétents », Côme Ledogar aborde plus sereinement sa 4e participation, même si, cette fois-ci, il est au volant d’une des deux voitures officielles de la marque au cheval cabré. Après avoir tâté de l’Aston Martin, « je ne veux plus que rouler en Ferrari. Cette 488, à conduire, elle est exceptionnelle, elle est saine, elle a été ultra bien construite, et dès que j’enlève le pit limiter, je m’éclate ! » Il ne s’en cache pas, rouler dans la Ferrari et avec Alessandro Pier Guidi, qui est aussi son équipier en GT World Challenge Europe, c’est sa priorité. Hors de question de repartir en arrière, vers des saisons difficiles ou des voitures capricieuses.

Et quand on lui parle de son rôle dans cette catégorie très relevée qu’est le GTE Pro, le pilote français surprend par son réalisme, sa réponse très cartésienne. « Je suis là pour porter les valises, je n’ai pas à briller personnellement, je n’ai pas à pénaliser l’équipe, ils ont un Championnat en cours […], moi je viens faire mon boulot, je monte dans la voiture, je prends du plaisir, je la conduis bien, on essaie de garder la tête froide tout le temps. »

 

Et futur

AF Corse, l'équipe transalpine très expérimentée d'Amato Ferrari, c’est son présent, mais c’est aussi son futur, en tous cas souhaité. « Je veux être avec eux ». Et si jamais c’était de l’Hypercar ? « Ce qui est en train de se profiler, c’est une nouvelle ère du sport auto, donc bien sûr que ça fait rêver. Mais j’ai une carrière et une vie particulières, où je fais ce qu’on me demande au moment où on me le demande, et je le fais au mieux. » Le natif de Haute-Savoie ne ferme pas la porte à un retour en prototypes, mais ne laisse que peu d'options à Philippe Dumas, son manager. « Bien sûr que ça me plaîrait, mais avec AF Corse, et Ferrari. »

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