Photo : Christelle MASSE - ACO/Nikon

Des dix pilotes sous contrat avec Peugeot en 2011, il était le seul à ne pas avoir trouvé de volant pour les 24 Heures du Mans. Mais suite à l’accident dont fut victime Guillaume Moreau lors de la Journée Test (voir article), Franck Montagny intègre Oak Racing.

Avant de trouver un baquet in extremis chez Oak Racing, dans quelles conditions pensiez-vous vivre ces 24 Heures du Mans ?
Franck Montagny : Je n’y pensais pas. D’ailleurs, je n’ai même pas suivi la Journée Test !

Est-ce difficile d’intégrer une équipe au dernier moment ?
Oui. Je me suis assis dans la voiture pour la première fois cet après-midi. C’est un peu stressant de devoir découvrir un prototype lors des essais officiels. J’ai vraiment hésité avant de répondre « oui » à Jacques Nicolet. Je craignais de ne pas être à la hauteur de ses attentes.

Le Mans se gagne en équipe. Peut-on se lier d’amitié avec ses équipiers en si peu de temps ?
Je ne connaissais Bertrand (Baguette) et Dominik (Kraihamer) que de réputation… Mais nous jouons déjà à s’asperger de dentifrice ! C’est bon signe non ? A part ça, l’équipe Oak Racing me plait vraiment dans le sens où elle est humaine et en même temps professionnelle.

Vous connaissez l’équipe Audi pour l’avoir affronté les années précédentes, et l’écurie Toyota pour avoir été l'un de ses pilotes d'essais en F1. Quelle est la favorite des 24 Heures du Mans ?
Je pense que Toyota va mener la vie dure à Audi pendant les 12 premières heures mais, à l’arrivée, je crois qu’il n’y aura pas photo.

Julien Hergault

Photo : PLACE DE LA REPUBLIQUE (LE MANS, SARTHE), 24 HEURES DU MANS, VERIFICATIONS TECHNIQUES ET ADMINISTRATIVES, 10 JUIN 2012. Franck Montagny, pilote de la Oak Pescarolo n°15.