Photo : Frederic GAUDIN/ACO

 

Lors d’un accident en piste, c’est le directeur de course, en accord avec le médecin chef, qui décide de faire intervenir (ou non) les véhicules d’urgence. En tout, quatre VRI (Véhicule Rapide d’Intervention) et huit véhicules d’extraction se trouvent dissimulés tout au long du circuit.

Lorsque les deux hommes ont donné leur feu vert, quatre véhicules partent sur l'endroit précis de l'intervention : un VRI, une ambulance, un véhicule de lutte contre le feu et un de désincarcération. Une fois sur le lieu de l’accident, le médecin chef décide de renvoyer ou non certains véhicules dont il n’aurait pas besoin après les premières estimations sur l’état de santé du pilote.

Si ce dernier est indemne, il rentre par ses propres moyens à son box. S’il est blessé, il est ramené par ambulance au PC médical qui se trouve au pied du module sportif. A l’intérieur se trouvent deux salles de soin ainsi qu’une salle de réanimation et de déchocage. Si son état est trop sérieux, il est alors transporté par ambulance privée ou SMUR au CHU le plus approprié.

Le PC Médical spectateurs est, lui, composé de six personnes et d’un chef qui gèrent toutes les communications. A leur disposition, ils ont six VRM (Véhicule Rapide Médicalisée) prêtes à se déplacer dans l’enceinte du circuit. A l’intérieur sont disponibles quatre salles de soin, une salle de déchocage, une pharmacie où les produits sont soigneusement tracés ainsi qu’une salle de dégrisement. Des lits, des douches et une salle de repos sont également à disposition du personnel car ils vivent prés d’une semaine sur place.

Sur une année, 4800 interventions sont pratiquées aussi bien au niveau spectateurs que sur la piste. Au moment des 24 Heures du Mans auto, entre dix à quinze interventions sont faites en piste ! A signaler que toutes ces personnes sont bénévoles et que, sans elles, la sécurité ne pourrait pas exister sur le circuit des 24 Heures du Mans.

David Bristol / ACO