Photo : ADRIEN CLEMENT/XTREM PICS

 

Année de la première participation : "La première fois que je suis venu aux 24 Heures du Mans, c’était en 2007 avec la Saleen S7-R du Team Oreca (GT1). Je partageais la voiture avec Stéphane Ortelli et Soheil Ayari."

Perception des 24 Heures du Mans avant votre première participation : "J’étais très axé monoplace à l’époque. J’étais en GP2 et je regardais du coin de l’œil cette discipline avec l’arrivée de Peugeot. Mais je n’ai jamais vraiment regardé les 24 Heures du Mans d’un bout à l’autre à la télévision !"

Souvenirs de votre première édition : "Ce ne fut pas facile parce que je n’avais pas beaucoup roulé aux essais. Ce fut une course difficile, je devais tout apprendre. Rouler tout le temps en monoplace et sauter d’un coup dans une GT, ce ne fut pas facile. Au début, je n’ai pas pris beaucoup de plaisir mais en fin de course, ca allait bien mieux."

Anecdotes : "Quand j’ai couru avec Loïc Duval en 2011 sur la Peugeot 908 HDi FAP du Team Oreca Matmut, il est rentré au stand après avoir eu quelques contacts avec d’autres concurrents et être passé plusieurs fois par le bac à gravier. Dans la radio, il a dit que la voiture était très bien. Il m’a dit : « La voiture est parfaite ! » Quand je l’ai vu arriver dans le stand, la voiture était « démontée », les pontons trainaient par terre, il y avait des graviers partout. Quand il m’a vu avec mes grands yeux, il s’est mis à rire ! Il m’a dit : « Je suis désolé". 

Votre vision de cette course en 2014 : "Maintenant, les 24 Heures du Mans représente beaucoup et cette course est devenue clairement mon objectif depuis que je suis passé en Endurance. Cette année, avec la Toyota TS 040 Hybrid, nous avons la voiture pour gagner. C’est une course qui s’aborde avec beaucoup d’humilité et qui est terriblement difficile !" 

David Bristol / ACO