Le Mans Classic 2016 – Dans le vif du sujet !
Retour

Le Mans Classic 2016 – Dans le vif du sujet !

Le résultat des essais, les petits bobos de la soirée de vendredi et les grandes manoeuvres qui commencent en piste au menu des brèves du samedi matin

Quelques bobos lors des essais de nuit

La Lancia LC2 aux couleurs de Martini Racing,est revenue endolorie des derniers essais qualificatifs des voitures Groupe C vendredi soir avec une touchette à l’avant gauche. Tim Summers a perdu le contrôle en raison d’un souci de freins en abordant le virage de Mulsanne.  Une expédition hors piste heureusement sans conséquence pour le prototype italien.

La Peugeot 905 Evo1 bis attend sa petite sœur

Deux Peugeot 905 Evo 1 étaient initialement prévues dans le plateau Groupe C, mais la préparation du moteur de la seconde a nécessité quelques précautions empêchant Yvan Mahé  de se présenter au volant du châssis Evo 1.6. La difficulté sur ces voitures qui étaient équipées d’un moteur 3,5 litres atmosphérique très sophistiqué est de savoir avec quelques pièces elles ont été montées pour la dernière fois afin de ne pas tout casser quand il s’agit de les faire rouler à nouveau. Toute la gestion électronique de ces prototypes étaient assurée à l’époque par Magnetti Marelli qui a depuis retiré tous ces équipements. Une société francaise, FH Electronics a tout reconstruit pour le plus grand plaisir des spectateurs qui entendent à nouveau le feulement du V10 Peugeot sans risques pour la conservation de ce bijou.

La Jaguar Type D n°3 change de moteur

Comme aux 24 Heures du Mans, les mécaniciens n’hésitent pas à changer de moteur avant la course. C’est le cas de la,Jaguar Type D n°3 engagée dans le plateau 2. « Nous avons connu un petit souci de chauffe et on a préférer tout changer avant que cela ne casse vraiment» déclare-t-on sous la tente où le nouveau moteur attend.

De  belles voitures par milliers

Même dans les parkings extérieurs, les belles mécaniques sont de sortie un petit avant-gout de ce qui vous attend en piste, sur les pelouses du circuit Bugatti, en Pré-grille et, pour les chanceux qui ont choisir de s’offrir un accès paddock dans le repère des 420 voitures alignées dans les plateaux 1 à 6 et dans les paddocks. Une chose est sûre, tout le monde en prendra plein les yeux sans oublier les stimuli olfactifs des moteurs chauds et les sons caractéristiques des V12, V10, V6,  6cylindres et 4 cylindres en ligne…

Les voitures qui ont brillé aux essais qualificatifs :

Si on peut se contenter de voir tourner toutes ces belles mécaniques pour apprécier l’évènement,  n’oublions pas qu’une partie de chaque plateau est aussi là pour les sensations du pilotage et donc de la compétition. Les essais qualificatifs de vendredi ont rendu leur verdict. Voici les voitures qui ont réalisé les meilleurs temps de chaque plateau

Plateau 1 : La Talbot Lago Monoplace décalé de 1939 de Christian Traber en 5’52.974

Plateau 2 : La Jaguar Type D n°6  de 1955 conduite par Andy Wallace en 5’02. 061

Plateau 3 : La Lister Costin n°55 de 1959 conduite par Chris Ward en 4’46.937

Plateau 4 : La Ford GT 40 n°28 de 1965 conduite par Andrew Smith en 4’31.485

Plateau 5 : La Lola T70 MKIIIB  n°44 de 1969 conduite par Roald Goethe en 4’26.886

Plateau 6 : La TOJ SC 304  n°25 de 1976 conduite par Yves Scemama

Dans les courses support du Jaguar Classic Challenge et du Groupe C racing les meilleurs temps ont été respectivement établis par Martin Streton sur une Jaguar type E de 1961 n°12 en 4’51.444 et par Katsu Kubota sur la Nissan RC90CK de 1990 en 3’50.612.

Notons que ce dernier chrono est remarquable et aurait placé cette Nissan groupe C en milieu de grille de départ des dernières 24 Heures du Mans devant les GTE Pro et au contact des actuelles LM P2

Partenaire Majeur

Partenaires premium

Partenaires officiels

Tous les partenaires