La Jaguar XJ13 exposée dans le village
C’est le prototype que Jaguar aurait pu engager face à Ford et Ferrari en 1966, la Jaguar XJ 13 dont un seul exemplaire fut construit, à voir absolument, trône devant le stand de la marque au cœur du village à côté de XJR9 LM victorieuse en 1988. Le pilote britannique Andy Wallace et l’Hollandais Jan Lammers, deux des pilotes ayant contribué à ce succès de Jaguar face à Porsche en 1988 sont présents pendant ces trois jours. Jan Lammers participe à la course des Groupe C et Andy Wallace prend soin du modèle Type D victorieux en 1955 tant dans le plateau 3 que dans le Jaguar Classic Challenge.
La Porsche de Romain Dumas manque de vitesse de pointe
Aligné sur une Porsche 962 Groupe C par son ancien directeur d’équipe Manfred Freisinger qui le fit débuter au Mans en 2001, Romain Dumas, s’il vient avant tout pour se faire plaisir animé par sa passion de la course, n’en délaisse pas pour autant la feuille des chronos après la séance d’essais libres du matin. L’occasion de vérifier que le moteur de sa Porsche a quelques ratés en ligne droite en regardant de près les secteurs intermédiaires de son chrono en 4’06 qui classe sa Porsche 962 C n°28 en 6e position. Finalement il sera seul à prendre le volant de la n°28 puisque Manfred Freisinger ne peut pas s'installer au volant en raison de sa corpulence, de l'aveu même du pilote officiel Porsche. C’est la Nissan R90 CK n°23 qui s’est montré e la plus véloce en 3’56 devant une Gebhardt C91 et une Peugeot 905 qui se tiennent en moins d’une seconde. 34 des 42 voitures finalement inscrites ont enregistré un chrono significatif.
Le beau temps fait chauffer les anciennes
Les belles et rutilantes mécaniques souffrent un peu de la chaleur. Plusieurs concurrents des premiers plateaux ont essuyé quelques plâtres en début d’après midi au moment ou le soleil était au zénith. Depuis le début de saison des voitures Classic il n’est pas rare de perdre près de la moitié du plateau entre le début et la fin de l’évènement. Fort heureusement, avec 75 voitures par plateau et des pilotes sachant faire souffler la mécanique quand cela s’avère nécessaire le spectacle est garanti mais les anciennes respireront mieux ce soir "à la fraîche" pour les essais de nuit.
Michelin nouveau partenaire de Le Mans Classic
Marque des pneumatiques victorieux des 24 Heures du Mans sans interruption depuis 1998, Michelin se lance dans les pneus pour les véhicules historiques. Plusieurs véhicules du plateau 1 sont ainsi équipés de gommes bibendum reprenant les structures et dessins de l’époque. Les équipes peuvent disposer d’un service montage installé le long de la ligne droite précédant l’entrée de la voie des stands. Michelin est déjà présent en rallye historique et compte étendre son offre.
Henri Pescarolo ému de reconstituer l’équipage Pescarolo-Beltoise avec Julien Beltoise
Figure incontournable et respectée des 24 Heures du Mans, Henri Pescarolo retrouve la piste de ses succès et le pilotage, au volant de l’Inaltéra qu’il conduisit avec Jean Pierre Beltoise lors des débuts de l’aventure Rondeau au Mans en 1976. C’est le fils du champion français, Julien Beltoise qui partagera le baquet de cette Inaltéra avec le célèbre champion barbu, quadruple vainqueur de l’épreuve.
Soleil et public au rendez-vous !
Les travées du circuit sont déjà bien remplies et les terrasses font le plein. Entre la Pré-grille où les spectateurs peuvent accéder au plus près des voitures avant qu’elles ne prennent la piste et le village où les animations et boutiques regorgent de belles surprises, le public a déjà répondu présent. Un tour de chauffe réussi pour la 8e édition de Le Mans Classic qui se poursuivra tard ce soir jusqu’au milieu de la nuit. Les derniers essais nocturnes du plateau 6 sont prévus jusqu’à 3 heures du matin.
8000 voitures de Clubs exposées, 1800 en parade
En débutant désormais le vendredi matin, Le Mans Classic permet aux clubs de disposer d’un temps de piste non négligeable pour des parades le vendredi matin et le samedi matin tout en ajoutant des courses Groupe C et Jaguar Classic Challenge au programme général. Patrick Peter, co-organisateur de l’évènement avec l’ACO a tenu à saluer le soutien initial des clubs qui ont permis à le Mans Classic d’atteindre sa notoriété d’aujourd’hui. Quand au plateau des voitures Groupe C qui ont animé les années 80, on annonce une présence encore plus massive de ces Prototypes en 2018 pour la 9e édition.
Séance Drive-in des films “Fast and Furius” et “Rush”
Le beau temps se prette aussi au “Drive-in”. Des séances de cinéma en plein-air à la mode américaine des années 60 sont prévues dans le Parking 12. Les spectateurs viennent en voiture et regardent le film dans leur voiture. La première est à 22 h10 pour « Fast and Furius » et la seconde à 0 h 07 pour le film Rush retraçant le duel entre James Hunt et Niki Lauda. La soirée de samedi vaudra aussi le détour au Drive In du circuit pour « Retour vers le futur » à 22 h 10 et enfin le superbe film documentaire « The Man and Le Mans » diffusé pour la première fois sur le circuit. Ce dernier long métrage retrace, documents exclusifs d’époque à l’appui, l’aventure vécue par Steve McQueen pour réaliser le film « Le Mans ».
Photo : Le Mans, Circuit des 24 Heures, France, vendredi 8 juillet : de gauche à droite et de bas en haut :
La Pré-Grille des premiers essais de jour pour les voitures du plateau 1 ( 1923- 1939)
Le départ des paddock vers la Pré-grille est l'un des moments forts de l'ambiance incomparable de Le Mans Classic
Cette Nissan R90 CK a dominé les premiers essais des voitures Groupe C, les petites nouvelles dans l'univers Le Mans Classic
Le public peut accéder librement de chaque côté de la Pré-grille sur le circuit Bugatti.