Tous les plateaux Le Mans Classic au complet

Les réservistes ne sont plus de mise dans les plateaux 1 à 6. Rappelons qu’en cas de défaillance aux essais certaines voitures avaient été acceptées comme réservistes pour suppléer les éventuelles défaillances de concurrents. Néanmoins avec des grilles de départ comprenant 68 à 75 voitures par plateau, on ne risque pas de s’ennuyer dans les tribunes. Le spectacle est garanti !

Les Groupe C entrent en piste

Voitures des 24 Heures du Mans les plus récentes alignées exclusivement  lors de cette 8e édition de Le Mans Classic, les fameuses Groupe C ouvriront le bal des différents plateaux en piste dès midi après une matinée réservée aux parades des clubs sur les 13,629 km du mythique circuit des 24 Heures. L’occasion de redécouvrir des voitures exceptionnelles, comme la Mercedes C11, la Nissan R90 CK. On suivra en particulier la première réapparition d’une Toyota 85C , le tout premier modèle Toyota aligné aux 24 Heures du Mans en 1985. Les Porsche 962 C seront en force et une Lancia LC1 à moteur Ferrari fera  briller les couleurs du Martini Racing. N’oublions pas  les C2 et leurs modèles Tiga, Spice, Argo, Alba, ALD, et de nombreuses voitures inédites dans ce plateau Groupe C racing  de toute beauté.

Romain Dumas sur une Porsche 962 C

Le pilote français, auréolé d’une deuxième victoire aux 24 Heures du Mans avec Porsche en juin dernier, participera à la course support que livreront les voitures du plateau Groupe C Racing. Un modèle 962 C immaculé qu’il partagera avec Manfred Freisinger, figure de légende des Porsche GT privées engagées aux 24 Heures du Mans à la fin des années 90. Romain Dumas compte d’ailleurs plusieurs succès en GT sur 24 heures avec le Freisinger Motorsport dans son palmarès au début de sa carrière.

Imsa Performance essaie les Groupe C

L’équipe normande Imsa Performance, deux fois vainqueur des 24 Heures du Mans en GT (2007 et 2013) est de retour sur le circuit des 24 Heures. Deux Porsche 962 C sont inscrites par les normands dans le plateau Groupe C. Raymond Narac et Michel Lecourt sont aussi engagés dans le plateau 4 (AC Cobra n°60) et le plateau 6 (Porsche 911 RSR 3 l de 1974). Concernant les deux Groupe C alignées il s’agira surtout de premier roulage. La plus ancienne, la  n°40 est un modèle de 1987 qui fut accidenté au Mexique en championnat du monde d’endurance de l’époque. Le châssis a été réparé  et toute la mécanique a été remise à neuf dont le moteur 2,8 l dont seule la culasse est refroidie par eau et qui a été refait par un spécialiste en Belgique. Un projet initié il y a près de deux ans. L’équipe a reçu les dernières pièces tout récemment. Il n’est donc pas question de se mêler à la lutte pour les premiers rôles dans cette course de Groupe C toujours très animée. Rappelons que ces voitures grimpent facilement à plus de 320 km /h en ligne droite.  Il s’agira de vérifier que tout est bien en place aujourd’hui. Sur l’autre Porsche 962 C n°82 qui est plus récente (1990), le moteur Flat 6 3,2 litres entièrement refroidi par eau donne quelques signes d’inquiétude mais devrait permettre de réaliser quelques sorties dans un plateau de 47 voitures superbement préparées.

 

Un moteur rotatif Mazda dans le plateau 5

 

Trois des quatre constructeurs japonais ayant participé aux 24 Heures du Mans sont représentés sur Le Mans Classic 2016. Nissan est dans le plateau Groupe C comme Toyota. La palme de l’ancienneté est pour Mazda, seul constructeur japonais à s’être imposé au Mans; qui plus est avec un moteur rotatif. Une technologie développée spécifiquement par Mazda dès ses débuts au Mans dans les années 70 et celle qu’on retrouve dans la Chevron B16 n°7 à moteur Mazda. cette voiture est inscrite dans le plateau 5.