L’arrivée du TGV et le développement du réseau autoroutier ont permis de positionner le Mans sur l’axe Grande-Bretagne-Espagne, améliorant son attractivité. Les Britanniques, passionnés de belles voitures et de sport automobile, profitent de ces moyens de transport pour affluer pendant la semaine des 24 Heures du Mans.
La filière automobile constitue le deuxième employeur, après l’agro-alimentaire, de la région mancelle. Certaines entreprises sont regroupées au sein du Technoparc, à commencer par l’Institut Automobile du Mans, une association chargée de promouvoir et développer l’activité. En plus des écuries et entreprises, un centre de formation aux métiers de la compétition a été créé avec le soutien de l’Education Nationale et de la FFSA : l’Auto Sport Academy, la descendante de la Filière ELF, d’où sont issus Sébastien Bourdais, l’enfant du pays, Romain Dumas, Benoît Tréluyer, Marcel Fässler, trois vainqueurs des 24 Heures du Mans, et tant d’autres.
Qui dit automobile, dit… assurance ! Le siège social des MMA (anciennement Mutuelles du Mans) se situe au Mans. Le Centre d’appel de Mondial Assistance a aussi pris ses quartiers dans la ville au riche patrimoine culturel. Peut-être aidera-t-il l’un des nombreux visiteurs des 24 Heures du Mans qui attirent chaque année quelques 250 000 spectateurs ?
La classique de l’endurance est une manne pour l’économie locale, estimée à 82 millions d’Euros de retombées économiques directes à l’échelle départementale. Des spectateurs du monde entier rejoignent le département de la Sarthe pour passer une semaine festive. La municipalité ne s’y est pas trompée : la ville du Mans est jumelée avec Suzuka, au Japon, autre temple dédié à la compétition automobile.
Cécile Bonardel / ACO
PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS, MERCREDI 19 JUIN 2013, ESSAIS LIBRES. L'équipe OAK Racing est basée au Mans, à quelques pas du Circuit des 24 Heures.