Les 24 Heures du Mans et Lamborghini (Partie 2)
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Les 24 Heures du Mans et Lamborghini (Partie 2)

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En 2008, la Lamborghini Murciélago R-GT présente aux 24 Heures du Mans change d’appartenance, au profit du drapeau russe. Engagée par l’équipe Interprogressbank Spartak Racing de German Gorbuntsov pour Roman Rusinov, Mike Hezemans et Peter Kox, la R-GT blanche est désormais directement supervisée par Hans Reiter. Sur un rythme de 3’52 au tour, les performances sont encourageantes et l’équipage n°55 se positionne derrière les favoris Corvette Racing, Aston Martin Racing et Larbre Compétition.

Après une deuxième place de catégorie lors des 1 000 km de Spa-Francorchamps, l’optimisme est de rigueur lorsque le départ est donné. La réalité de l’épreuve sera toutefois plus rude. A l’image de la première tentative menée par JLOC en 2006, la course de la Murciélago R-GT sera émaillée de défaillances mécaniques qui ne permettront pas aux pilotes d’inscrire la voiture sur la feuille de résultat final. La distance est, une seconde fois, insuffisante pour rentrer dans la règle des 70%, basée sur le kilométrage de l’Audi R10 TDI victorieuse.

Le Japan Lamborghini Owners Club fait son retour dans la Sarthe en 2009, avec une voiture assemblée au Japon. Pour cette 77e édition des 24 Heures du Mans, Ietoshi Kaneko renforce l’équipe dirigée par Isao Noritake qui doit effectuer certaines modifications techniques pour l’homologation de l’auto au Mans. Pas ou peu préparée et sans pièce de rechange, la Lamborghini Murciélago R-GT de Yutaka Yamagishi, Marco Apicella et Atsushi Yogou entame difficilement les essais.

Dans son tout premier tour de piste, Atsushi Yogo immobilise la belle italienne après que l’arbre de transmission ait rompu. Sans l’organe de rechange disponible dans son stand, Ietoshi Kaneko se met alors à la recherche de la précieuse pièce pour finalement sonner à la porte des ateliers de Hans Reiter, en Allemagne. Les deux cardans sont montés sur la voiture, à la hâte, lors des essais du jeudi qui confirment l’agonie de la R-GT n°68 dont les entrailles subissent d’importantes fuites d’huile. Dans un contexte tendu et désespéré, Marco Apicella jette l’éponge et déclare forfait. En accord avec les managers de l’équipe et les partenaires, la décision est alors prise de ne faire couvrir qu’un tour symbolique à la voiture et c’est Yutaka Yamagishi qui s’acquitte de la tâche le samedi. Le Japonais rentre à son box à l’issue du premier tour, l’abandon est officialisé.

Nullement découragé, Isao Noritake poursuit l'aventure sarthoise en 2010 en engageant une Murciélago, répondant désormais à l’appellation LP670 R-SV. Pour cette dernière année d’existence de la classe LM GT1, il n’est alors nullement question de performance lorsque les objectifs sont fixés et les pilotes, responsables et mécaniciens de l’équipe n’ambitionnent que le drapeau à damier. Qualifié en 4’05’’170, à des encablures des autres concurrents de la catégorie, l’équipage Atsushi Yogou, Kouji Yamanishi et Hiroyuki Iiri connaîtra, une fois de plus, des problèmes mécaniques à répétition. Tandis qu’un radiateur récalcitrant en début de course plombera l’ambiance, la rupture de l’embrayage scellera définitivement le sort des hommes du Club Lamborghini japonais à la 18e heure de course...

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