Mission H24 - Stoffel Vandoorne : « Nous avons une histoire à raconter avec l’hydrogène »
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Mission H24 - Stoffel Vandoorne : « Nous avons une histoire à raconter avec l’hydrogène »

Le Belge, engagé aux 24 Heures du Mans 2021 avec JOTA en LMP2, faisait, avant la course, la navette entre le paddock et la structure Maison Blanche où était installée son autre équipe, H24Racing. Multi ‘’carte’’ ou multi ‘’casque’’, il a l’expérience de l’hybridation avec la F1, d’une formule 100% électrique avec la Formula E et des classiques moteurs thermiques avec l’Endurance. Un sacré bagage au moment de participer au déploiement de l’hydrogène en compétition. Alors se sent-il plus pilote ou chercheur ?

« Un peu des deux, c’est vrai parfois. J’ai toujours été intéressé par la technologie et aujourd’hui les nouvelles technologies. Dans mon parcours, je souhaitais goûter à tous les sports mécaniques, notamment ceux qui présentaient des technologies différentes. Avec la F1, j’ai travaillé sur des machines hybrides, avec le Kers. En Formule E, j’ai touché au 100% électrique où la technologie de régénération de l’énergie au freinage est poussée à un très haut niveau.

Aujourd’hui, avec l’hydrogène, j’évolue dans un domaine plus proche de l’électrique que celui de la F1. Les chronos, les freins avec le système Brake by wire, la régénération, les réglages de software sont autant d’éléments communs », rapporte celui qui a fini sur le podium, à Berlin, théâtre de la fin du championnat 2020-2021 de FE. Ancien titulaire en F1 chez McLaren, il reste aujourd'hui pilote de développement pour Mercedes.

Avec H24Racing, écurie émanant de MissionH24, programme conjoint ACO-GreenGT pour la création d’une catégorie dédiée à l’hydrogène aux 24 Heures du Mans en 2025, Stoffel Vandoorne sait qu’il alternera, lors de ses roulages, des phases de performance mais aussi et surtout des phases de développement. « On découvre ensemble avec les ingénieurs cette nouvelle technologie ; Aussi, il ne s’agit pas de vitesse uniquement, mais d’étudier au mieux la voiture dans son ensemble, dans ses systèmes. Le travail n’a rien en commun avec celui nécessaire à un week end de compétition. On le sait. J’étais très enthousiaste à l’idée de rejoindre ce programme, déjà parce que Norman Nato, son pilote de référence, est un ami. Il me parlait de ce projet qui avait l’air plus qu’intéressant. Et puis surtout, j’ai constaté avec la FE, un championnat relativement nouveau, que les pilotes impliqués dès sa création, disposaient d’avantages conséquents. Ils s’étaient déjà familiarisés avec une autre génération de voitures. J’ai donc voulu figurer parmi les premiers pilotes sur ce développement hydrogène car il s’agit du futur de la course. Avec l’hydrogène nous avons une histoire à raconter, particulièrement à cette époque, où nous devons limiter nos émissions. J’appartiens à cette génération de pilotes qui sont ambassadeurs, se sentent responsables d’une compétition plus ‘’green’’. Aussi suis-je très impatient de faire découvrir le potentiel de cette technologie. Bien sûr, il reste du travail, et des phases de développement assez importantes, mais c’est très excitant. »  

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