Au delà de représenter un défi sportif, l’endurance permet aux constructeurs engagés de développer de nouvelles technologies et de les appliquer à la production de série. La course fait partie intégrante de l’histoire de Toyota, qui a déjà prouvé, au Mans, sa philosophie innovante en inscrivant un modèle hybride au départ dès 2012.

L’ACO autorisera les modèles à hydrogène à concourir aux 24 Heures du Mans - en plus des véhicules électriques à pile à combustible - dans une catégorie dédiée. C’est tout naturellement que Toyota profite du Centenaire des 24 Heures pour révéler son nouveau prototype prêt à relever ce défi. La firme japonaise n’a pas manqué de saluer l’ACO pour la tenue de l’épreuve, mais aussi de remercier l’association pour lui avoir permis de perfectionner ses modèles durant la course, et de toujours offrir des possibilités d’innover.

Toyota est déjà très en avance sur l’utilisation de l’hydrogène. Pionnière, elle engage déjà une voiture dotée de cette technologie dans le championnat japonais Super Taiku Series. Par ailleurs, une Toyota Corolla équipée d’un moteur à hydrogène a participé à l’Idemitsu 1500 Super Endurance 2022 sur le circuit de Chang en Thaïlande, ce qui a permis une expérience sur une distance plus longue. Avec différents partenaires issus du monde du sport automobile ou non, Toyota redouble d’efforts pour produire, transporter et utiliser l’hydrogène avec un seul but en tête ; contribuer à une société neutre en carbone. L’ACO, enclin a l’innovation depuis 1923, offre ainsi une plateforme pour aider à réaliser cet objectif.

Bien sûr, Toyota travaille constamment à la conception de véhicules plus performants, et se réjouit déjà de relever le prochain grand défi offert par le futur des 24 Heures du Mans. La GR H2 Racing Concept est actuellement en présentation au village hydrogène jusqu’au dimanche 11 juin.

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