
Du nom de ses co-fondateurs, les frères Spijker, la société Spyker fut fondée en 1898. Malheureusement la crise aidant, elle fait faillite en 1926. Mais en 1999 une société automobile est créée et reprend le nom d’origine d’une des gloires de l’automobile hollandaise.
En 1903 et après quelques années de recherches, la marque présente son premier modèle lors du Salon de l’Auto de Paris. Indéniablement cette petite sportive à six cylindres est du gout de la clientèle, qui se l’arrache à peine sortie des banc de montage. Forte de cette première marque de reconnaissance, Spyker s’engage en 1907 sur l’une des plus longues et tortueuses courses du monde : le Paris-Pékin, qu'elle termine en seconde position. En 1914, la Première Guerre mondiale s’annonce. La construction de voitures de luxe fait place à la fabrication d’avions de chasse. Après quatre longues années d’efforts, la décision est prise de construire à nouveau des voitures, mais plutôt des bolides capables d’établir des records. Ainsi en 1921, une C4 parcoure plus de 30 000 kilomètres en trente-six jours. Mais les records ne suffisent pas et en 1925, la firme est contrainte de fermer définitivement ses portes.
Il aura fallu attendre plus de soixante-dix ans ans pour qu’un jour de 1999, deux Néerlandais créént une nouvelle entreprise automobile qu’ils baptisent du nom de Spyker. Dès lors les modèles se succèdent et en 2002 la première Spyker C8 est engagée aux 24 Heures du Mans. Malheureusement elle sera contrainte à l’abandon comme en 2003, 2005, 2006, 2007 ou 2008. Mais en 2009 la persévérance de l’équipe hollandaise est enfin récompensée : la Spyker C8 Laviolette GT2-R n°85 termine l’épreuve à la 25e place du classement général et entre enfin dans l’histoire. L’année suivante, Spyker récidive en terminant 27e de l’épreuve et 9e de sa catégorie.
Retrouvez dans cette vidéo la Spyker n°85 lors des 24 Heures du Mans 2010. Commentaires en anglais.
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Thierry Arman / ACO