Photo : John Brooks - ©John Brooks, 2014
Associé à Julien Schell et Nicolas Leutwiler, Léo Roussel avait eu la joie de recevoir le drapeau à damier de ses premières 24 Heures du Mans, avec la dixième position de la catégorie LM P2. Il retrouvera cette année une course qui, pour de nombreuses raisons, lui tient particulièrement à cœur.
Léo Roussel : « Il n’y a pas de mot assez fort pour qualifier une telle course. Cette année, il faudra ne pas refaire les erreurs de l’an passé. Avec Pegasus Racing, nous avons changé beaucoup de choses cette année et nous espérons que ce gros travail va payer. Cette première participation m’a apporté beaucoup de rigueur : les 24 Heures du Mans sont une course extrêmement longue, intense et émouvante. Il faut donc savoir gérer aussi bien la course elle-même que toutes les émotions qu’elle génère. »
De nombreux autres jeunes pilotes de votre génération font le choix d’une carrière en endurance. Qu’en est-il pour vous ?
« Si j’ai fait de la Formule Renault, j’ai toujours été vers l’endurance avec toute ma famille et notamment avec mon oncle (Patrice Roussel, sept participations aux 24 Heures du Mans de 1993 à 2006, ndlr). J’ai toujours été impressionné par les 24 Heures du Mans, par le monde de l’endurance et la famille qu’on peut s’y créer. L’endurance a toujours été pour moi avant tout un choix de cœur et non un choix de carrière. »
Jean-Philippe Doret / ACO
Photo : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS, MARDI 10 JUIN 2014. Le "club des pilotes de moins de vingt ans" des 24 Heures 2014, avec au centre Léo Roussel, entouré de Matt McMurry (à gauche) et Alessandro Latif (à droite).