24 Heures du Mans – 2016 : l’année de la rébellion ?
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24 Heures du Mans – 2016 : l’année de la rébellion ?

A deux reprises cette année, une Rebellion R-One du Rebellion Racing s’est invitée sur le podium en Championnat du Monde d’Endurance (WEC), lors des manches de Silverstone et Spa-Francorchamps. Alors que les voitures hybrides n’ont pas été épargnées par des soucis de fiabilité lors de ce début de saison, Rebellion a clairement une carte à jouer lors de cette 84e édition des 24 Heures du Mans.

« Je sens qu’il y a une progression au sein de l’équipe confie Alexandre Imperatori, engagé sur la Rebellion R-One n°13. Nous avons bien amélioré la fiabilité de la voiture. Mais sur 24 heures, c’est toujours autre chose. Nous allons essayer de faire une course sage, appliquée, sans erreur. C’est vrai que les voitures hybrides ne sont pas à l’abri des pépins, mais ne nous voilons pas la face, ils restent favoris. Il nous faudra de la chance pour faire un bon résultat ».

Alexandre Imperatori joue la carte de la modestie. Le pilote suisse, qui est cette année engagé pour la seconde fois avec Rebellion Racing, ne veut pas de l’étiquette de l’équipe « outsider ». « Nous ne regardons pas plus les temps des Audi, des Porsche ou des Toyota qu’avant, car on ne peut pas se battre avec eux ! Le fait d’avoir cumulé deux podiums ne doit pas nous faire dire que nous sommes dans le match ! En performance pure, nous ne sommes pas a leur niveau. Il faut obligatoirement des pépins mécaniques chez eux pour que nous soyons mieux classés. Après, si la pluie s’invite, ce sera une variable en plus très intéressante. Nous sommes d’ailleurs maintenant avec Dunlop (pour les pneumatiques), alors que toutes les voitures hybrides sont chez Michelin. Nous n’avons pas eu de pluie lors de la Journée Test, donc c’est assez difficile de savoir comment nous nous situons avec nos pneumatiques sur piste humide, nous verrons ! »

Même avis pour Nicolas Prost, engagé sur la Rebellion R-One n°12. « Nous sommes concentrés sur notre travail. Nous avons un niveau de fiabilité que je peux qualifier de correct, mais pas de quoi faire du triomphalisme. Notre approche va être conservatrice, c’était déjà un peu la stratégie des autres éditions. Souvent, nous nous sommes retrouvés « au milieu » des voitures usine et de nos concurrents directs. Pas vraiment armés pour aller chercher les voitures hybrides, et meilleurs que nos opposants directs… Nos meilleures années, 2011 (6e), 2012 (4e) et 2014 (4e), n’étaient pas totalement des courses d’attente. Il s’agissait plutôt de courses « sages ». L’important c’est de passer le moins de temps dans les stands, et c’est toujours cela notre objectif prioritaire ». 

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