24h Le Mans
Moment crucial de la semaine de course, la deuxième séance d’essais libres permet aux équipes de se familiariser avec une autre difficulté mancelle : la nuit.
Bien que la piste ne soit pas mouillée, le plateau se montre assez méfiant dans les premières boucles en raison de l’humidité ambiante mesurée à 66 %. Brendon Hartley (Toyota GR010 Hybrid #8) réalise le premier temps significatif de cette séance en 3’29’’248. Rappelons que sa voiture n’avait pas pu inscrire de tour rapide lors des premières qualifications.
Glickenhaus Racing, très en vue depuis le début de la semaine, s’empare de la tête grâce à Romain Dumas au volant de la 007 LMH #708. En plein effort, Brendon Hartley est contraint de tirer tout droit à Mulsanne, sans conséquence. Concentrés sur le rythme de course, les équipes de tête ne jouent pas la montre mais affichent déjà une vitesse supérieure à l’an dernier.
Comme d’habitude, un cheveu sépare les LMP2 de tête et six prototypes se tiennent en seulement six secondes. Ainsi, il devient primordial d’enchaîner les tours rapides en prévision de l’Hyperpole.
Sur les coups de 11 heures, la suspension avant-droite de l’Oreca #43 d’Inter Europol Competition cède brutalement dans la chicane Ford, entraînant une slow zone. Plus de peur que de mal pour Fabio Scherer, alors au volant et échoué dans la ligne droite des stands. Quinze minutes plus tard, la meute est relancée.
Le LMGTE Pro est d’abord dominé par Corvette Racing, avec un Nicky Catsburg (Chevrolet Corvette C8.R #63) en feu, améliorant la marque à plusieurs reprises. La Porsche 911 RSR-19 #91 se place deuxième durant la majorité de la séance.
Une première heure relativement calme en LMGTE Am, seulement marquée par un bon tour de Giancarlo Fisichella (Ferrari 488 GTE EVO #80) et une crevaison de la Ferrari #57. Nicki Thiim (Aston Martin Vantage AMR #98) et Mikkel Pedersen (Porsche #46) s’échangent la première place, à l’avantage de ce dernier.
