Cette 89e édition des 24 Heures du Mans marque l’arrivée du règlement Hypercar. Toyota, Alpine et Glickenhaus répondent présent et nombre de constructeurs ont annoncé leurs projets à échéance 2022-2023. C’est donc très naturellement que les pilotes lorgnent sur les baquets qui ne sont pas encore pourvus.
Un équipage aux 24 Heures du Mans, c’est trois pilotes. Multiplié par deux, parfois ça fait sept car, souvent, les équipes s’octroient les services d’un pilote réserviste ou pilote d’essais en plus des six titulaires. Alors quand Toyota, Alpine et Glickenhaus sont déjà engagés cette année, et qu’à l’horizon 2024, Peugeot, Audi, Porsche et Ferrari ont annoncé leur arrivée, que peut bien se dire un pilote ? Qu’il y a de très belles places à prendre, évidemment ! Si les sept pilotes Peugeot ont déjà signé, il reste beaucoup de places libres d’autant que d’autres constructeurs pourraient encore rejoindre ceux déjà cités.
Quand on prétend à un poste, se faire remarquer par un employeur potentiel par la qualité de son travail, c’est souvent la meilleure manière d’arriver à ses fins. Cette année, quelques noms émergent : des débutants dans la discipline, des prétendants ou des anciens de la F1, des spécialistes de la monoplace et des pilotes d’expérience.
"L'Hypercar est une aubaine, et je veux en être !"
Will Stevens
Membre de la Ferrari Driver Academy, Callum Ilott est un prétendant à la Formule 1. Il est pourtant engagé sur la Ferrari 488 GTE Evo #80. « L’occasion de courir pour Iron Lynx s’est présentée il y a un peu plus d’un mois et, après mon expérience récente en GT World Challenge, c’était clair que le Grand Tourisme n’était pas mauvais pour moi. Les discussions avec le patron de l’écurie Andrea Piccini ont rapidement abouti et j'en suis ravi. » Pour le pilote britannique, il est encore trop tôt pour parler du projet Ferrari en Hypercar, et du rôle qu’il pourrait y jouer. « Pour l’heure, je suis en GT ici, pilote d’essais pour Ferrari et pilote de réserve pour l’écurie Alfa Romeo Orlan de Formule 1. L’Hypercar est un projet très important et intéressant pour Ferrari, pour le Championnat et pour la beauté du spectacle. Mais c’est trop tôt pour être impliqué dans le projet à ce stade. »
Lui aussi aspirant à la Formule 1 et titré ce week-end en Formula E, le championnat du monde de monoplaces électriques, Nyck de Vries (Aurus 01-Gibson #26) pourrait sérieusement viser un volant officiel en Hypercar.
Des moins jeunes, anciens pilotes de F1, sont aussi aux aguets pour ces volants officiels. Citons Stoffel Vandoorne (Oreca 07-Gibson #28), Robert Kubica (Oreca 07-Gibson #41), Sam Bird (Ferrari 488 GTE Evo #52) ou encore Will Stevens (Oreca 07-Gibson #65).
L’Américain est très clair dans ses intentions : « C’est une aubaine pour tous les pilotes et ce sera the place to be en endurance. Pour ma part, je veux en être ! »
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