24 Heures du Mans - Marcel Fässler (Corvette) : la 13e porte bonheur
Triple vainqueur des 24 Heures du Mans avec Audi (2011, 2012, 2014), Marcel Fässler a décidé de tenter de vaincre en grand tourisme avec Corvette. A l’aube de sa 13e tentative, le Suisse espère que la chance lui sourira de nouveau.
Que reste-t-il de vos premières 24 Heures du Mans il y a 12 ans ? « J’avais déjà 30 ans et je pensais connaître Le Mans car, dix ans plus tôt, j’avais été élève à la Filière Elf (ancêtre de la FFSA Academy). Quand je suis revenu, j’ai pris une claque. Je n’ai plus reconnu le circuit, les rues du centre… Ce n’était plus la même ville ! Elle se transforme tellement pendant la semaine des 24 Heures. Je suis immédiatement tombé amoureux de cette course, de son ambiance incomparable. Pour le reste, je me souviens d’une édition très chaude. Notre Oreca Swiss Spirit pointait 4e avant que la boîte de vitesses ne rende l’âme. »
"La chasse à la qualification, ça c’est bon !"
Marcel Fässler
Quel est votre plus beau souvenir ici ? « Forcément, la première victoire, c’est toujours la plus belle. Chacune des trois est un peu particulière car le scénario qui mène un équipage sur la plus haute marche du podium n’est jamais le même. »
Et votre pire souvenir ? « J’ai vécu le plus gros accident de ma vie durant la nuit de l’édition 2008, quand j’ai percuté le mur de pneus par l'arrière à 180 km/h au virage du Pont. Je suis resté inconscient quelques minutes. Ce crash n’a pas été filmé. Personne n’en connaît réellement les circonstances. D’ailleurs, je ne peux même pas dire que c’est un mauvais souvenir… Je ne me souviens de rien ! »
Quel est votre moment préféré aux 24 Heures du Mans ? « La chasse à la qualification, ça c’est bon ! »
Et celui que vous aimez moins ? « Les deux heures qui précèdent le départ. Je les déteste ! Je suis nerveux, je ne peux même pas manger. »
"Cette année sera la bonne !"
Marcel Fässler
Quel est le secret d’une victoire au Mans ? « Il faut qu’aucun des trois pilotes n’essaie de prouver quoi que ce soit au deux autres, de surconduire, de prendre des risques pour rien. Et c’est très difficile pour un jeune pilote d’adopter cette philosophie. C’est en cela que l’expérience est très bénéfique ici. »
Une voiture de grand tourisme se pilote-t-elle différemment d’un prototype ? « Les lignes droites paraissent beaucoup plus longues. On doit surveiller ses rétroviseurs alors qu’on ne les regarde jamais en LMP1. Mais, avec la caméra arrière et le radar de présence, ce n’est pas si compliqué. Et puis j’ai l’avantage d’avoir roulé en LMP1, alors je sais anticiper les manœuvres des voitures plus rapides. »
En grand tourisme, vous avez gagné les 24 Heures de Daytona (GTLM), les 24 Heures de Spa (GT1), les 24 Heures du Nürburgring (GT3), les 12 Heures de Sebring (GTLM)… Il ne vous manque que Le Mans ! « J’ai mené ici en 2009, déjà sur une Corvette. Cette année sera la bonne ! »
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