Photo : ACO/Nikon
Pour le quadruple Champion du Monde de Formule 1 comme pour de nombreux autres pilotes (dont quelques vainqueurs des 24 Heures du Mans comme Benoît Tréluyer), l’évocation des années de karting réveille souvent de beaux souvenirs : ceux des vrais débuts en compétition automobile, où le rêve du passionné devient réalité : « c’est une vraie école de rigueur, pour la position de conduite par exemple, et qui forge aussi le caractère si on veut faire carrière. »
Si Alain Prost n’a jamais couru les 24 Heures du Mans, il y vient régulièrement soutenir son fils Nicolas, qui en est déjà à six participations sarthoises. Ces dernières années, les 24 Heures, tout comme les courses d’endurance d’une manière générale, sont devenues de véritables sprints. « Cet état de fait correspond à l’évolution du sport automobile dans sa globalité, commente celui qu'on surnommait le Professeur. La compétition est exacerbée et influe sur la fiabilité, le rendement et aussi la sécurité. On n’insiste pas assez là-dessus, mais l’endurance, comme les autres disciplines, ce n’est pas seulement la recherche de la performance. C’est aussi une quête d’optimisation et de fiabilité. A mon époque, on abandonnait une course sur deux ou trois. Aujourd’hui, les voitures n’ont jamais été aussi fiables et performantes et c’est ce qui fait des 24 Heures du Mans, de l’endurance et aussi de la Formule 1 des disciplines fabuleuses. »
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Jean-Philippe Doret / ACO
PHOTO : CIRCUIT DES 24 HEURES (LE MANS, SARTHE), ESSAIS QUALIFICATIFS, 14 JUIN 2012. Alain Prost (à gauche), en visite chez Rebellion Racing, l'équipe avec laquelle son fils Nicolas (à droite) allait terminer quatrième de la 80e édition des 24 Heures, en compagnie de Neel Jani et Nick Heidfeld.