Courage : l’échec de 1995
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Courage : l’échec de 1995

l’échec de 1995 : Courage

Quand une formalité se transforme en guêpier !

Comment le caprice d’un sponsor a coûté la victoire au favori de l'édition 95.

En 1995, l’espoir de voir une entreprise sarthoise succéder à celle du regretté Rondeau renaît. En l’absence de grands constructeurs dans la catégorie reine, les voitures d’Yves Courage figurent parmi les plus rapides et leur fiabilité semble garantie par le soutien officiel de Porsche. Pourtant, rien ne va ne se passer comme prévu !

Le déluge !

Dès le départ, la pluie sème la panique et donne un avantage insoupçonné aux GT qui distancent les prototypes. En début de soirée, l’illustre Mario Andretti part à la faute en voulant suivre le rythme et brise la suspension de sa Courage contre un mur des Virages Porsche. La réparation qui s'ensuit dure plus d’une demi-heure, mais rien n’est encore perdu : l’éclaircie annoncée dimanche doit donner le coup de pouce décisif aux protos.

Double peine

C’est sans compter sur le zèle d’un sponsor qui, au petit matin, réclame le changement du capot arrière pour mieux voir apparaitre son logo… L’opération, banale,  tourne au cauchemar quand l’une des grenouillères, abîmée par l’accident, se grippe ! Son déblocage s’éternise pendant 4 minutes… Une de trop ! Car, comme prévu, le retour du soleil donne des ailes au proto n°13 qui n’échoue qu’à 3 minutes de la McLaren victorieuse ! Qualifié d’échec, ce résultat n'en demeure pas moins exceptionnel venant d’un constructeur-artisan sarthois. Même le grand Henri Pescarolo ne parviendra pas à faire mieux quelques années plus tard, quand son équipe butera par 2 fois sur cette même 2e place (2005 et 2006).

Julien HERGAULT

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