Auteur d’un chrono impressionnant, Philippe Alliot place la Peugeot n°2 en pole position de la course. Alors que les essais ont eu lieu sur piste sèche, la pluie s’invite le samedi et offre son lot de rebondissements. Les voitures de pointes ne sont pas épargnées, en premier lieu la Peugeot n°31 et la Toyota n°7 qui se percutent et perdent un temps précieux. À plus de 300 km/h, les pilotes se font peur sous la pluie. Ce premier incident en entraînant d’autres, la Peugeot n°31 ne verra pas le drapeau à damier en abandonnant au petit matin.
Si la nuit paraît calme, le dimanche matin cause des sueurs froides dans le camp français. Alors que la Peugeot n°2, deuxième, sort de la piste et perd du terrain dans la course au podium, elle parvient à remonter, bénéficier des soucis de boîte de vitesse de la Mazda. Une nippone pouvant en cacher une autre, c’est la Toyota n°33 qui tire son épingle du jeu. Avec une avance confortable, la Peugeot n°1 trace sa route à un rythme élevé mais régulier avant de connaître une alerte. Peugeot Talbot Sport maîtrise et conserve la première place jusqu’au bout.
Peugeot remporte les 24 Heures du Mans 1992 et place sa seconde voiture sur la troisième marche du podium.
Malgré la disparition du championnat du monde d’endurance, Peugeot répond une nouvelle fois présent pour l’édition 1993 pour signer un triplé à l’arrivée. Copie parfaite.
L’exposition temporaire Peugeot, Allure Le Mans, est à voir au Musée des 24 Heures du Mans.
Plus d’informations sur le Musée des 24 Heures du Mans.