Berceau du sport automobile britannique, Silverstone est dessiné sur un ancien aérodrome et en possède toutes les caractéristiques : vaste, plat et plan, il n’offre aucun obstacle aux rafales de vents qui s’engouffrent dans l’enceinte du circuit.
Moteur
Comme les deux précédentes manches (Spa et Le Mans), Silverstone est dur pour les moteurs qui restent à pleine charge (accélérateur à fond) pendant 67% du tour. En plus d’éprouver la fiabilité des mécaniques, cette caractéristique influe largement sur la consommation de carburant.
Freins
Comme au Mans, la difficulté n’est pas de faire chauffer les freins mais de les maintenir en température. A Silverstone, la pédale du milieu n’est pas beaucoup sollicitée en raison du grand nombre de courbes rapides.
Suspension
Il y n’est pas – ou peu – nécessaire d’escalader les vibreurs pour être rapide à Silverstone. En revanche, la voiture doit être stable pour négocier les courbes à haute vitesse comme Copse, Maggots, Becketts et Chapel. Enfin, l’amortissement doit être relativement souple pour favoriser la traction.
Aérodynamique
Silverstone est sujet à des changements de directions du vent, lesquels sont très perturbants pour les pilotes. Les courbes rapides nécessitent une bonne efficacité aérodynamique tandis que les longues lignes droites imposent d'avoir une faible traînée. Enfin, les appuis doivent être suffisamment importants pour bien négocier le dernier tiers sinueux du tracé… Un vrai casse tête !
Pneus
Silverstone et ses courbes rapides sont très exigeants pour les gommes. Le revêtement particulièrement abrasif contribue un peu plus à la dégradation rapide des pneus.
Météo
Elle joue un rôle non négligeable, les averses étant toujours probables sur la durée du week-end... Même en août ! En cas de pluie, les appuis et la garde au sol sont augmentés pour éviter le phénomène d’aquaplaning.
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