Helmut Marko, le Docteur
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Helmut Marko, le Docteur

Le Docteur Helmut Marko

Du Mans à Milton Keynes... L’ancien vainqueur devenu une pièce maîtresse de Red Bull Racing.

L’ancien vainqueur des 24 Heures du Mans est devenu une pièce maîtresse de Red Bull Racing. Il est au centre de la controverse dans l’affaire opposant actuellement les deux pilotes de l'écurie, certains observateurs le soupçonnant de favoriser Sebastian Vettel.

Consultant particulièrement influant chez Red Bull, Helmut Marko n’est rien de moins qu’un survivant d’une époque particulièrement meurtrière. Lui a survécu, mais pas son voisin d’enfance Jochen Rindt qu’il affrontait en duel dans les rues Graz (Autriche) au volant des voitures parentales. En 1972, deux ans après le décès de son ami à Monza, le « Docteur Marko » mettait un terme à sa carrière naissante suite à une blessure à l’œil provoquée par la projection d’une pierre sur le tracé auvergnat de Charade lors du Grand Prix de France.

Un an avant son accident, l'Autrichien avait connu son plus grands succès aux 24 Heures du Mans en compagnie Gijs van Lennep. A bord d'une Porsche 917, le duo avait établi un nouveau record de distance resté inégalé pendant près de trois décennies (5 335 kilomètres à une vitesse moyenne de 222 km/h) !

Contraint de raccrocher son casque, Helmut Marko n’a jamais vraiment quitté les circuits et, après avoir managé de bons pilotes autrichiens comme Gerhard Berger ou Karl Wendlinger, il est devenu le Directeur de Red Bull Motorsport. C’est à ce titre qu’il collabore notamment avec Mark Webber (pilote) et Adrian Newey (directeur technique) qui ont aussi disputé les 24 Heures du Mans en 1999 et 2007.

D’où vient votre surnom, « Le Docteur » ?
Helmut Marko :
Les pilotes engagés aux 24 Heures du Mans ou en Formule 1 et titulaires d’un doctorat de droit ne sont pas légion. Les médias aiment l’insolite, alors ils ont souligné la présence du « Docteur » Marko au sein du peloton. Ce mot est resté et s’est juxtaposé à mon nom.

Imaginez-vous parfois ce qu’aurait pu être votre vie si une pierre n’était pas venue mettre fin à votre carrière en 1972 ?
Je n’ai pas pour habitude de m’apitoyer sur mon œil perdu. C’est arrivé, voilà tout. Certains pilotes connaissent le succès sur les circuits mais échouent dans leur vie, une fois tournée la page de la compétition. Pour moi, la situation était claire : une nouvelle vie commençait. La vie continue, quoiqu’il arrive. D’ailleurs, ça pourrait faire une bonne devise pour notre équipe.

Julien HERGAULT / ACO

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