Les 24 Heures du Mans à Rétromobile 2023 en 24 voitures (1/2)
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Les 24 Heures du Mans à Rétromobile 2023 en 24 voitures (1/2)

Au diapason du Centenaire des 24 Heures du Mans, le salon Rétromobile de Paris (1er-5 février) présente au fil des stands un plateau exceptionnel de voitures ayant disputé – et même gagné – la course. En voici 24 parmi d’autres, à découvrir au fil des allées, et douze pour cette première partie.

CHENARD & WALCKER, UNE CENTENAIRE POUR UN CENTENAIRE

A toute pionnière tout honneur : commençons cette sélection de 24 voitures par la Chenard & Walcker de la première victoire en 1923, avec au volant André Lagache et René Léonard (photo ci-dessus). Outre les vainqueurs, deux autres Chenard & Walcker étaient en piste les 26 et 27 mai 1923. Elles ont-elles aussi terminé la course : Raoul Bachmann et Christian Dauvergne ont assuré le doublé en terminant deuxièmes, tandis que Fernand Bachmann, frère cadet de Raoul, et Raymond Glaszmann ont eux aussi intégré le top 10 en septième position.

QUATRE VOITURES POUR UN SIECLE D’INNOVATIONS

De haut en bas par ordre d’apparition à l’image : la Tracta Gephi, première voiture à traction avant vue aux 24 Heures, la Howmet à turbine, la Lola T600, premier prototype à effet de sol, et la première mouture du prototype de Mission H24 à hydrogène, une technologie attendue en course dans la foulée du Centenaire du double tour d’horloge sarthois.

FERRARI 1970, SOUVENIRS D’UN DUEL 

Un demi-siècle après son dernier engagement officiel en catégorie reine, le retour de la marque au cheval cabré est sans doute le plus attendu de l’édition du Centenaire. En 1970, onze Ferrari 512 S font face à sept Porsche 917. L’exemplaire exposé à Rétromobile est l’une des quatre 512 d’usine engagées cette année-là, frappé du numéro 6 aux mains du sicilien Nino Vaccarella, vainqueur en 1964, et de l’italien Ignazio Giunti. Elle est la deuxième voiture à abandonner en course, victime d’un problème moteur après seulement 27 minutes en piste. 

MORGAN LMP2 2013 : UNE « ART CAR » ET SON DOUBLE 

Née au mitan des années 1970, les Art Cars, décorées par des artistes contemporains, ont également écrit de beaux chapitres de l’histoire des 24 Heures. En 2013, une Art Car avait salué l’édition des 90 ans des 24 Heures du Mans. Signée Fernando Costa, elle est née du désir de Jacques Nicolet, propriétaire de l’écurie OAK Racing à l’époque, de décliner le concept de Art Car sur un prototype. Cette Art Car avait pour base un châssis Morgan LMP2 sur lequel l’artiste a posé des panneaux de signalisation. Cette « sculpture sur prototype » a été ensuite reproduite à l’identique pour la livrée de sa version course. Pilotée par Jean-Marc Merlin, Philippe Mondolot et Jacques Nicolet, elle est contrainte à l’abandon. Mais Jacques Nicolet aura la joie de voir son équipe signer un doublé victorieux en catégorie LMP2, assorti des septième et huitième places du classement général. Et dix ans plus tard, l’œuvre d’art automobile et la Art Car se font face à quelques mètres d’intervalle à Rétromobile 2023

DEUX VARIATIONS EN BLEU CIEL ET ORANGE

Livrée trois fois victorieuse des 24 Heures du Mans (1968, 69 et 75), les couleurs bleu ciel et orange de la compagnie pétrolière Gulf ne pouvaient manquer le rendez-vous de Rétromobile 2023, année du Centenaire. Cette Porsche 917 K (pour Kurzheck, désignant la version à capot arrière court, n°21) est l’une des trois voitures engagées par l’écurie JWA Engineering de John Wyer. Confiée au duo britannique Mike Hailwood/David Hobbs, elle abandonne après 49 tours couverts sur une sortie de route de Hailwood. Les couleurs de Gulf ont été également arborées en 2011 par l’écurie française OAK Racing. Pilotée par Andrea Barlesi, Frédéric da Rocha et Patrice Lafargue et engagée en catégorie LMP2, cette Oak Pescarolo propulsée par un moteur Judd (n°35) termine 25e du classement général.

MATRA ET PEUGEOT, DEUX PREMIERES FRANCAISES

A exactement vingt ans d’intervalle, les deux constructeurs français ont signé leur première victoire aux 24 Heures du Mans. En 1972, Matra signe un doublé avec les vainqueurs Henri Pescarolo et Graham Hill (n°15) et leurs compagnons d’écurie François Cevert et Howden Ganley. En 1992, Peugeot occupe également deux des trois marches du podium avec le trio victorieux Mark Blundell/Yannick Dalmas/Derek Warwick (n°1) et Philippe Alliot/Mauro Baldi/Jean-Pierre Jabouille, troisièmes.

JAGUAR XJR-14, UNE PREMIERE VIE AVANT LA VICTOIRE

Vue lors des essais des 24 Heures du Mans 2011, cette Jaguar n’a pas disputé la course. Mais elle connaîtra deux autres vies : tout d’abord en 1992 sous le nom de Mazda MXR-01 avec la quatrième place, puis en perdant son toit sous le nom de TWR-Porsche WSC, avec deux victoires consécutives en 1996 (Davy Jones/Manuel Reuter/Alex Wurz) et 1997 (Tom Kristensen/Michele Alboreto/Stefan Johansson). Ces deux succès ont été aussi des performances de choix pour Wurz et Kristensen, qui ont remporté les 24 Heures dès leur première participation. Et pour le second nommé, ambassadeur du Centenaire en cette année 2023, c’est le début d’un parcours d’exception qui le mènera au record de victoires qu’il a porté à neuf en 2013.

PHOTOS : LOUIS MONNIER (ACO) - PARIS EXPO (FRANCE), SALON RETROMOBILE 1er-5 FEVRIER 2023

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