Mathéo Tuscher (Rebellion) à la découverte du circuit du Mans
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Mathéo Tuscher (Rebellion) à la découverte du circuit du Mans

Le Suisse Mathéo Tuscher, 19 ans, est le plus jeune pilote de cette édition 2016 des 24 Heures du Mans. Pour sa première participation, il devait réaliser ses 10 tours obligatoires lors de la Journée Test. Formalité accomplie dès la première heure d’essais. Il nous raconte ce premier contact.

«  Tout s’est bien passé confie, tout sourire, Matheo Tuscher, de retour après sa première sortie en piste, j’en même fait un peu plus que 10 je crois ». Visiblement heureux de ses premiers tours, très concentré à regarder sa voiture dans les stands après son relai, le pilote habitué de la monoplace raconte :  « C’était la première fois que je pilotais à plus de 300 km/h. L’objectif était de m’habituer au circuit, de gagner des dixièmes par ci et par là. J’essaie de progresser tour après tour. Je comprends que lorsque l’on s’améliore dans une portion, on peut gagner du temps, mais une petite erreur fait aussi rapidement perdre des dixièmes… mais ce n’est pas grave ! En fait on peut « compenser » une erreur, et faire une petite faute ne signifie pas que le tour est totalement raté, comme c'est le cas sur un circuit plus court". Avec un développement de 13,629 km et 60 voitures en piste, le grand Circuit de la Sarthe est un « défi » pour les pilotes, et il est difficile de réaliser un tour clair et sans erreur.

« Le circuit est tel que je l’imaginais, mais en fait je pensais qu’il serait plus effrayant. Je l’apprécie bien plus qu’il ne me fait peur ! Je n’ai qu’une hâte, c’est de sauter dans la voiture pour y retourner encore une fois ». Premier dans la voiture lors de la Journée Test, Mathéo Tuscher a du composer avec une piste sâle, comme les autres concurrents, du fait de l’utilisation d’une partie de routes nationales, ouvertes à la circulation en temps normal. « Il y avait beaucoup de poussière qui venait vers moi, notamment en suivant d’autres voitures. Au niveau des virages Porsche, il y a pas mal de sable sur la piste. Après cinq tours, j’avais tellement de poussière sur le pare-brise que j’ai dû m’arrêter pour nettoyer. Et puis le sable qui rentre dans la voiture, ce n’était pas très pratique pour moi, car je porte des lentilles de contact (rires) ! ». 

Photo : Mathéo Tuscher découvre les 24 Heures du Mans en LM P1 dès sa première participation. 

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