24h Le Mans
Photo : Michel JAMIN - ACO/Nikon
L’avantage numérique écrasant dont dispose Michelin en LM P1 (seule la Oak Pescarolo n°15 est chaussée de pneus Dunlop) n’est pas prétexte à l’attentisme : « Chaque année, nous renouvelons nos gammes à 80 %, indique Serge Grisin, responsable du service Compétition Auto. L’objectif de la Journée Test était de définir les réglages des voitures et de les accorder avec les différents pneumatiques proposés. »
Cette année, l’un des défis de Michelin consiste à donner les mêmes chances à Audi, dont la R18 e-tron quattro dispose d’un coupleux « diesel » et de 4 roues motrices, qu’aux autres concurrents qui misent sur des voitures à propulsion « essence ».
L’autre défi du manufacturier clermontois consiste à adapter ses produits aux contraintes de la Nissan DeltaWing et à son architecture inédite. Au vu de la prestation de l’engin à la Journée Test, ce pari semble en mesure d’être gagné.
Ralf Jüttner, directeur technique chez Audi : « On a respecté le programme. Nous avons profité d’une piste sèche pour doubler et tripler les relais avec un même train de pneumatiques. »
Romain Dumas, pilote de l’Audi n°3 : « Nous avons testé deux types de pneus. Plus on enchaîne les tours, plus ils sont performants ! Et ce n’est pas tout, les pneus nous permettent aussi de compenser un peu de sous-virage. »
Anthony Davidson, pilote de la Toyota n°8 : « J’ai trouvé que les pneus avaient une très bonne mise en régime, même le matin avec des températures assez fraîches. Nous avons fait des longs relais pour valider la longévité des pneumatiques. Pas de problème. »
Marino Franchitti, pilote de la Nissan DeltaWing n°0 : « Nous avons bouclé 53 tours (722 km) avec le même train de pneus, sans perte de performances. »
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| Pour les 24 Heures du Mans, un chapiteau de 800 m2 accueille près de 7 000 pneumatiques ainsi qu'un impressionnant arsenal humain et matériel. | ||
Photo : CIRCUIT DES 24 HEURES (LE MANS, SARTHE), JOURNEE TEST DES 24 HEURES DU MANS, 3 JUIN 2012.
