Romain Grosjean (Lamborghini) : « Nous allons essayer de glaner un beau résultat »
Romain Grosjean (37 ans) a hâte de redécouvrir le circuit des 24 Heures du Mans au volant de la Lamborghini SC63, Hypercar du constructeur italien. Le pilote aux 179 Grands Prix de Formule 1 estime qu’une nouvelle voiture peut créer la surprise sur la classique mancelle.
Comment se sont passés vos premiers pas dans l’écurie ?
« Mes premiers pas au sein de l’équipe se sont super bien déroulés. J’ai pu constater que le projet avait pas mal avancé grâce notamment au travail effectué par Andrea Caldarelli. J’étais vraiment surpris. L’équipe est adorable. Il y règne une bonne ambiance tout en étant sérieux. Elle est composée de personnes expérimentées qui savent de quoi elles parlent. »
Qu’avez-vous ressenti la première fois que vous avez essayé la SC63 ?
« Finalement, la SC63 est une Hypercar qui se pilote comme une monoplace. Ça a été une bonne surprise. Dans le cockpit, tout est bien pensé et je me suis vraiment senti bien à bord. Ne pas être assis au milieu de la voiture, c’était un challenge pour moi qui suis issu de la monoplace. »
La voiture s’est-elle montrée performante d’emblée ?
« Nous n’avons pas encore recherché la performance. Lors des essais menés à Jerez, nous avons effectué de longs runs afin d’accumuler un maximum de kilomètres. Nous n’avons pas effectué de simulation de qualifications avec des pneumatiques neufs et peu d’essence dans le réservoir. Malgré ça, j’ai l’impression que la voiture a beaucoup de potentiel. C’est rassurant. Je suis impressionné par le niveau d’avancement de son développement. Nous allons effectuer deux autres tests aux États-Unis en décembre. Je me réjouis de remonter dans la voiture et de voir ce que nous pouvons faire à Daytona et Austin. »
"Une nouvelle voiture peut gagner dès sa première participation"
Romain Grosjean
Une Hypercar, est-ce « fun » à piloter ?
« Oui. Je prends beaucoup de plaisir à piloter et développer la SC63. Peaufiner tous les détails, établir les réglages de bases, ça me plait énormément. Je suis également impressionné par l’intégration du système hybride et sa facilité de gestion. »
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette saison complète en endurance ?
« Je vais participer à toutes les courses d’endurance de l’IMSA, puis aux 24 Heures du Mans. Je suis impatient de lancer ma saison, et de voir ce que nous sommes capables d’accomplir. J’ai également hâte de partager cette expérience avec d’autres pilotes. Au Mans, je vais retrouver le public français et il est vrai que cette proximité me manque un peu. »
Après plusieurs saisons en monoplace, vous allez partager votre voiture avec deux coéquipiers. Est-ce une source d’inquiétudes ?
« Non, car je pense être à un moment de ma carrière où je n’ai plus besoin de prouver ce que je suis capable de faire. Ce qui m’intéresse en endurance, c’est l’esprit d’équipe. Dans cette discipline, il faut trouver le meilleur compromis pour ses coéquipiers. Je suis plutôt accommodant sur plusieurs choses comme la position de conduite. À Almeria et à Jerez, tout m’allait. »
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Quel souvenir gardez-vous de votre unique participation aux 24 Heures du Mans ?
« J’en garde un superbe souvenir. Malheureusement, nous avions été contraints à l’abandon à la suite d’un problème moteur. Malgré ça, je m’étais rendu à la chicane Dunlop pour observer les autres concurrents et ainsi continuer à vivre la course. J’ai la chance d’avoir pu participer à des épreuves légendaires comme le Grand-Prix de Monaco ou les 500 Miles d’Indianapolis qui sont plus qu’une course. C’est un rendez-vous qui dure une semaine. On sent que les spectateurs sont passionnés et que ça fait partie de leur vie. »
Qu’est-ce qui vous excite le plus à l’idée de revenir au Mans ?
« Ce qui m’excite le plus, c’est de découvrir le circuit au volant d’un prototype Hypercar. Nous allons essayer de glaner un beau résultat, car une course aussi mythique, ça ne passe pas inaperçu dans le palmarès d’un pilote ou d’une marque. Il faut attendre de voir comment les premières courses vont se dérouler pour nous en WEC et en IMSA. Notre équipe est assez jeune face à des écuries expérimentées. Cependant, une nouvelle voiture peut gagner dès sa première participation. Nous l’avons vu avec Ferrari cette année. »
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