Timothé Buret (Ligier) : "Le Mans, c'est le temple du sport automobile"
Timothé Buret a disputé ses premières 24 Heures du Mans en juin dernier au sein de l'équipe française Panis-Barthez Compétition. Le jeune homme de 21 ans, qui a également pris part à l'European Le Mans Series dans la Ligier JS P2 n°23, avec Paul Loup Chatin et Fabien Barthez, livre ses émotions et se projette déjà sur 2017.
Quel bilan tirez-vous de votre saison 2016 ?
« Je suis content de mon année et du travail que j’ai pu réaliser avec l’équipe. Ils ont su me mettre à l’aise dès les premières courses et m’ont donné de précieux conseils. J’ai pu découvrir tous les types de pistes (abrasive, non abrasive, humide, séchante,...) et acquérir de l’expérience sur de nouveaux circuits car je n’en connaissais que deux : le Circuit Paul Ricard (France) et Estoril (Portugal). Ma saison 2016 a donc été une superbe expérience pour moi, j'en suis ravi. »
En 2014, vous étiez en VdeV (championnat regroupant des courses d’endurance et de sprint pour voitures modernes ou historiques), puis l’année suivante aux Etats-Unis en Pro Mazda Championship (formule de promotion de monoplace en Amérique du Nord). Comment s’est passé votre passage entre ces deux mondes et celui de l’European Le Mans Series ?
« Ce que j’ai vécu en ELMS est plus proche de mon expérience en VdeV car les circuits américains sont très différents de ceux que l’on peut trouver en Europe. Le changement de catégorie de voiture a surtout été le plus important pour moi. Ce fut un gros passage car les LM P2 sont des voitures très pointues (freins carbone, beaucoup d’aérodynamique), avec beaucoup de technologie à bord (anti-patinage). Ce fut un vrai défi de pouvoir m’adapter à cette auto et je suis content d'avoir réussi. J'estime bien comprendre la voiture maintenant et cela s’est ressenti dans mes chronos en fin de saison.»
Vous avez découvert une course de légende cette année. Comment se sont passées vos premières 24 Heures du Mans ?
« Cela s’est bien passé, ce fut une expérience de "folie". C’est bien sûr la plus grosse course que j’ai faite dans ma vie. L’ensemble de l’équipe est content du résultat (8e en LM P2), surtout pour sa première année. J’en ai pris plein les yeux, c’est certain. Je n’oublierai jamais cette semaine, c’est une ambiance si particulière, notamment l’arrivée avec l’envahissement de la voie des stands... et tout ce public en face, dans les tribunes et les gradins ! On a l’impression d’être au centre d’une arène, c’est le temple du sport automobile, c’est magique. »
Lorsque vous avez effectué votre premier tour de piste lors de la Journée Test, quelles furent vos impressions ?
« C’était juste impressionnant, le circuit est très long et on passe à des endroits mythiques tels que les virages Porsche ou la chicane Dunlop. Le premier tour, j’ai juste savouré, j’essayais de réaliser que j’étais bien aux 24 Heures du Mans. »
Sur le plan plus personnel, dans quels domaines devez-vous évoluer car vous êtes encore un jeune pilote ?
« J’ai beaucoup évolué au niveau de mon pilotage et de ma propre gestion de sportif de haut niveau. Je dois continuer à améliorer mon pilotage et surtout acquérir de l’expérience. Cela passe par du roulage ! Il n’y a que cela qui me fera progresser au niveau de mes courses, de mes choix pendant les épreuves et en dehors. »
"Mon objectif est d’être pilote professionnel et cela passe par une seconde année au sein de Panis-Barthez Compétition."
Timothé Buret
Que ferez-vous l’année prochaine ?
« Il y a eu une grosse étape personnelle cette année avec mon déménagement de Montpellier à Toulouse pour me rapprocher de l’écurie. Je souhaite donc poursuivre avec eux. Je suis en discussion avec les patrons de l’équipe, mais, pour le moment, rien n’est encore fait. J’ai tellement évolué cette année que je souhaite mettre à profit tout ce que j’ai pu apprendre. Cela passe donc par une deuxième année, j’ai encore besoin de me perfectionner. J’ai envie d’avoir cette opportunité de pouvoir rester car cela ne m’est jamais arrivé dans ma carrière de passer deux ans de suite dans la même structure et la même catégorie. Mon objectif est d’être pilote professionnel et cela passe par une seconde année au sein de Panis-Barthez Compétition. »
Votre autre objectif est-il de participer de nouveau aux 24 Heures du Mans ?
« Tous les pilotes n’ont pas la chance de faire deux fois les 24 Heures du Mans dans leur vie, certains n’ont pu les faire qu’une fois. J’aimerais de nouveau y prendre part, j’aurai certainement une approche différente maintenant en m’appuyant sur mon expérience de 2016. Il ne faut pas oublier que, cette saison, aussi bien au niveau du Mans que de l’ELMS, j’ai tout découvert en même temps (la voiture, les circuits, le fonctionnement de l’équipe, etc…). »
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