Le plateau de ces 1 000 km de Fuji présentait 23 voitures. Parmi elles, la Toyota GT-One qui avait enchanté les spectateurs des 24 Heures du Mans 1998 et 1999. Confiée à Toshio Suzuki, Ukyo Katayama et Keiichi Tsuchiya, qui avaient terminé deuxièmes en Sarthe en 1999, elle s’élance depuis la pole position et signe le meilleur tour en course, mais termine finalement deuxième, derrière la Nissan d’Erik Comas, Satoshi Motoyama et Masami Kageyama. Le podium est complété par la Dome BMW de Hiroki Katou et Juichi Wakisaka.
Certains des concurrents engagés à Fuji en 1999 ont inscrit leur nom dans l’histoire des 24 Heures du Mans :
- Vainqueur de la course, Satoshi Motoyama était au volant de la Nissan DeltaWing aux 24 Heures du Mans 2012.
- Septième au volant d’une Viper, Seiji Ara remportera les 24 Heures du Mans en 2004 sur Audi R8, associé à Tom Kristensen et Dindo Capello.
- Associé en 1998 à la dernière victoire de Porsche au Mans, Stéphane Ortelli a été contraint à l’abandon à Fuji en 1999.
Sept engagés provenaient des catégories GT300 et GT500 de la série Grand Tourisme japonaise. Parmi eux, l’ancien Champion du Monde de vitesse moto australien Wayne Gardner a terminé cinquième au volant d’une Toyota Supra.
Ces 1 000 km de Fuji 1999 devaient à l’origine marquer le point de départ d’une série d’endurance en Asie, dans une optique similaire à la première édition de Petit Le Mans (1998) sur le circuit de Road Atlanta, qui avait dans la foulée donné naissance à l’American Le Mans Series. Ce projet asiatique ne put voir le jour à l’époque, à cause notamment du retrait de Nissan et Toyota de l’endurance à l’issue de la saison 1999. Il aura fallu près de quinze ans pour que cette idée voie enfin le jour, avec le lancement de l’Asian Le Mans Series en 2013.
Photos : En haut, la Nissan R391 victorieuse d'Erik Comas, Satoshi Motoyama et Masami Kageyama. Ci-dessus, quelques images de la course, disputée dans des conditions humides, comme souvent à Fuji, et du podium.