24 Heures du Mans - Filipe Albuquerque : « La dernière heure fut très longue »
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24 Heures du Mans - Filipe Albuquerque : « La dernière heure fut très longue »

Dans le live Instragm 24 Heures du Mans organisé hier, Filipe Albuquerque, pilote de l’Oreca 07-Gibson #22 de United Autosports, revient sur sa victoire en catégorie LMP2. Il évoque également l’Hyperpole ou les exigences de l’endurance.

Être sur la première marche du podium

« J’ai participé à cette course en catégorie LMP1 et LMP2 mais je n’étais jamais monté sur le podium. C’est un rêve devenu réalité et c’était fantastique même s’il manquait les fans. J’ai besoin de me battre pour un autre podium mais en présence des spectateurs. »

Sur la difficulté de la course en septembre par rapport à juin

« Physiquement, c’était quasiment la même chose. Piloter de nuit, même si celle-ci est plus longue, ce n’est pas plus difficile, c’est véritablement unique. Tous les pilotes prennent du plaisir durant cette phase de la course. D’autant que grâce aux phares des voitures, la visibilité est bonne. Ce qui était satisfaisant, c’est qu’il n’a pas plus alors que les bulletins météo prévoyaient de la pluie et des orages. »

Comment s’est-il senti après la course ?

« Je ne sais pas si c’était l’adrénaline ou autre chose mais je ne me suis pas senti fatigué. Je me suis senti mieux après la course parce que j’étais très tendu. Par le passé, j’avais l’habitude de réaliser les deux derniers relais. Ce ne fut pas le cas cette année. J’étais vraiment dépendant de mon coéquipier, Phil Hanson, qui était dans la voiture. La dernière heure fut très longue et il y avait beaucoup de tension dans le stand. Une fois que la course a été terminée, nous étions tous plus à l’aise. »

"C’est l’union de l’équipe qui fait la différence"
Filipe Albuquerque, United Autosports

Son avis sur l’Hyperpole

« C’est fantastique et je souhaite y participer à l’avenir car c’est mon coéquipier Paul Di Resta qui s’en est chargé cette année. Désormais, durant cette séance, vous pouvez voir le potentiel maximum des pilotes et des voitures. Même si ce n’est pas primordial pour la course, à la fin nous voulons tous réaliser la pole position. »

Le secret de la domination de United Autosports en FIA WEC et European Le Mans Series

« Je pense que c’est l’union de l’équipe qui fait la différence. Nous avons tous confiance les uns envers les autres. Tout le monde travaille avec passion. Tout ceci fait la différence. À la fin nous parlons de machines mais la dimension humaine reste très importante. »

Les exigences de l’endurance

« Les courses d’endurance sont exigeantes physiquement. En temps normal, je dors bien lors de ces épreuves mais cette année, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu plus de difficulté avec le sommeil. Dans tous les cas il faut être en forme et avoir le cerveau frais tout le temps parce que si vous êtes fatigués mentalement, la prise de décision est plus difficile. Lorsque vous roulez à 320 km/h, si vous manquez votre freinage d’une demi-seconde, vous pouvez terminer dans le mur. Comme nous visions la victoire en LMP2, nous n’avions pas le droit à l’erreur. »

Les performances des voitures de la catégorie LMP2

« Avec 24 voitures présentes sur la grille, on peut dire que c’est une catégorie qui fonctionne bien et qui rencontre du succès. Ce sont des prototypes très rapides puisqu’en qualifications plusieurs équipes ont réalisés des chronos en 3’24-3’25. Ce sont des autos également très agiles dans les virages rapides comme le virage Porsche. Elles peuvent atteindre une vitesse maximale de 325 km/h, c’est très impressionnant. C’est vraiment fun à piloter. »

Retrouvez le live Instagram 24 Heures du Mans avec Filipe Albuquerque.

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