24 Heures du Mans - LMP2, qu’est ce qui va faire la différence ?
Avec 25 participants, la catégorie LMP2 est la plus fournie des 24 Heures du Mans 2021. Les acteurs principaux déterminent ce qui fera la différence au sein cette classe très homogène.
Jamais la catégorie LMP2 n’a été aussi serrée, avec de nombreuses structures capables de jouer la victoire.La performance, comme à l’accoutumée, repose sur la préparation mais d’autres considérations entrent en compte.
"Mettre son ego de côté est primordial."
Loïc Duval
« Parfois, on veut aller aussi vite que son équipier, accélérer dans le trafic, et c’est dans ces moments-là que les erreurs s’accumulent. Les problèmes de ce genre sont très pénalisants », prévient le vainqueur de la course en 2013. Selon lui, l’alchimie et l’entente des trois coéquipiers sont une des clés pour réussir une bonne épreuve. Plus encore, les erreurs ne doivent pas exister si on veut prétendre à la victoire. « La voiture qui gagnera se sera sans doute arrêtée aux stands pour changer les pneus, le pilote et mettre de l’essence et rien d'autre. C’est un travail d’équipe, mais il faut espérer que la machine aille au bout, bien entendu. » À un niveau aussi élevé, aucune défaillance n'est permise.
L'Oreca 07 - Gibson n°22 (United Autosports) remettra son titre en jeu.
Michel JAMIN (ACO)
Un point de vue partagé par le Néerlandais Frits Van Eerd, pilote et propriétaire de l’équipe Racing Team Nederland, qui souligne la qualité du plateau des 24 Heures du Mans : « il y a plus de monde ici que n’importe où ailleurs. » Roberto Merhi, pilote G-Drive Racing et prétendant en catégorie Pro/Am, insiste quant à lui sur l’importance de la mise au point en amont et du confort de pilotage. « Il faut être à l’aise dans la voiture pour ne pas faire d’erreur, c'est primordial. Mais il faut aussi être capable d'aller vite. »
Tristan Gommendy (Duqueine Team) met l'accent sur la préparation mentale : « La recette pour réussir aux 24 Heures du Mans c’est de rester concentré et serein. Il ne faut surtout pas être dans l’urgence car souvent, ça se termine mal ». Avant d’ajouter que « tous les pilotes veulent une voiture dont le comportement convient aux trois coéquipiers. Ensuite, si le rythme est bon, tout devient alors possible ».
La nouvelle classe Pro/Am permet aux équipages comprenant au moins un pilote bronze de se battre pour un podium malgré l’écart avec les voitures de tête. L’introduction d’une catégorie dans la catégorie met en joie les pilotes et responsables d’équipes, à l’image de Frits Van Eerd qui ne cache pas ses ambitions de titre. « Nous sommes ici pour le championnat Pro/Am. Nous essayons de ne pas nous concentrer sur le reste. Cela devrait nous ôter de la pression mais, au contraire, nous sommes encore plus stressés que d’habitude. Grâce à cette sous-catégorie, nous jouons tous quelque chose. » La présence du tandem Jan et Kevin Magnussen, accompagné d’Anders Fjordbach chez High Class Racing, témoigne de l’intérêt suscité par ces prototypes.
Préparation technique et mentale, précision, vitesse et même un peu de chance : pour s'imposer dimanche après-midi, il faudra compter sur beaucoup de paramètres pendant 24 heures à très haute intensité. Car, rapelle Loïc Duval, pilote Realteam Racing, « Les 24 Heures sont un sprint ».
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