Aston Martin : une première saison prometteuse et une montée en puissance attendue
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Aston Martin : une première saison prometteuse et une montée en puissance attendue

Pour son retour au plus haut niveau de l’endurance après quatorze ans d’absence, Aston Martin a signé une saison 2025 placée sous le signe de l’apprentissage. La Valkyrie, portée par son V12 atmosphérique unique et le soutien des fans, a posé les bases d’un programme ambitieux en FIA WEC comme aux 24 Heures du Mans. Cap désormais sur 2026, où la marge de progression reste immense.

Pour sa première campagne en FIA WEC, l’Aston Martin THOR Team a aligné deux Valkyrie, les #007 et #009. La #007 était confiée au trio Harry TincknellTom GambleRoss Gunn, tandis qu’Alex Riberas, Marco Sørensen et Roman De Angelis formaient l’équipage de la #009. Cette saison inaugurale posait un cadre clair : apprendre, comprendre, progresser. Et l’équipe américaine a respecté ce plan.

Une trajectoire ascendante

Il n’aura fallu que quelques tours pour que la Valkyrie s’impose comme l’une des machines les plus emblématiques de la grille. Son V12 atmosphérique a instantanément conquis les fans. Cet engouement constitue un levier majeur pour accompagner le développement sportif du programme.

Avec une huitième place au Championnat du monde d’endurance FIA des constructeurs Hypercar, Aston Martin signe un retour mesuré, mais riche d’enseignements. La Valkyrie #009 a offert les meilleures performances de la saison, avec une cinquième place aux 6 Heures de Fuji et une septième position aux Bacpo Energies 8 Heures de Bahreïn, concluant la saison sur une note encourageante. Aux 24 Heures du Mans, les deux Hypercars ont fait preuve de fiabilité puisqu’elles ont rallié l’arrivée en 12e et 14e position. Un motif de satisfaction pour Marco Sørensen : « Finir la course, c’était notre mission. Bien sûr on aurait aimé mieux. Mais le plus important, c’est que l’on ait terminé avec les deux voitures, sans problème. Elles ont roulé tout du long, même si ce n’était pas très vite. Je suis fier de l’équipe. Pour un premier Le Mans, c’est une réussite. Et honnêtement, je ne m’attendais pas à ça. »

À Bahreïn, ultime étape de la saison, la #009 se battait pour la pole position et un podium potentiel. Une performance saluée par Ian James, directeur de l’équipe : « Être en lice pour la pole et une place sur le podium à Bahreïn témoigne du travail remarquable accompli cette saison. J’ai hâte d’être en 2026 pour poursuivre sur cette lancée. »
Alex Riberas a ajouté : « Nous progressons sur les détails et, lorsque nous aurons mieux appréhendé la compétition, nous serons encore meilleurs. Je ne peux pas dire si la voiture sera prête à se battre pour la victoire en début d'année prochaine, mais je sais que c'est une question de temps ».

2026 : l’heure de monter d’un cran

La saison prochaine, Aston Martin va devoir augmenter le rythme. Face à Alpine, BMW, Cadillac, Ferrari, Genesis, Peugeot et Toyota, la lutte sera encore plus dense. La fiabilité est là, néanmoins la performance doit désormais suivre. Le chantier est immense, mais la dynamique est positive et le potentiel évident.

Avec une base saine, une voiture à forte identité et une équipe en pleine progression, Aston Martin aborde 2026 avec ambition. La Valkyrie a écrit son premier chapitre. Le prochain pourrait bien la rapprocher du haut de tableau — et, à terme, du rêve ultime : jouer la victoire aux 24 Heures du Mans.

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