Photo : CHRISTOPHE JOUNIAUX / VSA
Le tandem des 24 Heures se connaît de très longue date : deux décennies de présence pour Bruno Vandestick et un quart de siècle pour David Waldron, qui vit en France depuis 1974. Outre les commentaires en anglais pendant la course, ce dernier officie également comme interprète lors des interviews du Pesage et lors de la conférence de presse qui suivra l’arrivée de la 82e édition des 24 Heures du Mans.
Comment en êtes-vous venu à commenter les 24 Heures du Mans ?
David Waldron : Auparavant, il y avait des intervenants de langue anglaise, comme le journaliste Bob Constanduros. C’est en 1988 que Jean-Marc Desnues, qui était à l’époque responsable presse de l’Automobile Club de l’Ouest, m’a proposé d’être le speaker anglais des 24 Heures du Mans. Pendant la course, Bruno et moi sommes totalement autonomes, je fais mes commentaires et lui les siens.
Quels sont vos grands souvenirs de speaker sur les 24 Heures ?
Il y a tout d’abord 1988, avec la sixième victoire de Jaguar aux 24 Heures après une très belle bagarre. Elle est également liée à une anecdote personnelle en Irlande, lorsque j’avais suivi à la radio les 24 Heures 1951, l’année du premier succès manceau de Jaguar. Celui de Bentley en 2003 a ramené la course à ses propres origines. En 2007, Peugeot aurait pu gagner, et je garde également de cette année-là un grand souvenir de la victoire d’Aston Martin en catégorie LM GT1.
Jean-Philippe Doret / ACO
Photo : LE MANS (SARTHE, FRANCE), PLACE DE LA REPUBLIQUE, 24 HEURES DU MANS, LUNDI 9 JUIN 2014, VERIFICATIONS TECHNIQUES ET ADMINISTRATIVES. David Waldron (à gauche) et Bruno Vandestick, les deux voix des 24 Heures.