Henri Pescarolo, éleveur de champions
Retour

Henri Pescarolo, éleveur de champions

 

Photo : - ACO/NIKON

De retour dans la course,  Henri Pescarolo a toujours défendu les jeunes talents français, au sein de son écurie. Et tous ont brillé avec "Pesca" Trois d’entre eux se souviennent.

Aux 24 Heures du Mans 2009, Jean-Christophe Boullion, Simon Pagenaud et Benoît Tréluyer partageaient le volant de la Peugeot 908 HDi FAP, engagée parallèlement aux châssis Pescarolo motorisés par Judd. Jean-Christophe Boullion a vécu quelques-uns des plus beaux moments de sa carrière chez Pescarolo Sport : « Mon meilleur souvenir avec Henri, ce sont les deux titres Le Mans Series et nos deux podiums au Mans en 2005 et 2006. » Aujourd’hui adversaire numéro 1 de Pescarolo Team chez Rebellion Racing, Jean-Christophe Boullion reste néanmoins proche du grand Henri : « Je n’ai peut-être pas été le tout premier à le féliciter pour sa victoire aux 6 Heures du Castellet en avril, mais je n’ai certainement pas été le dernier ! »

Souvenirs. A l’inverse, le passage de Simon Pagenaud au sein de la défunte équipe Pescarolo Sport fut bref, mais inoubliable : « On se sent tout de même tout petit face à une telle légende quand on rencontre Henri Pescarolo pour la première fois ! Il m’a vraiment pris sous son aile, un peu comme un fils. » Aujourd’hui pilote Peugeot, le Poitevin a pu mesurer le haut degré de passion du quadruple vainqueur des 24 Heures. « J’ai l’impression qu’il pense tout le temps à la course. Henri, c’est aussi un gladiateur : il a pris des coups plus souvent qu’à son tour, et il s’en sort toujours ! »
« Dans l’ensemble, les anciens pilotes Pescarolo Sport n’ont pas fait de mauvaise carrière en Endurance, ajoute avec un sourire Benoît Tréluyer, pilote de l’Audi R18 n°2. De plus, si j’étais constructeur, je n’hésiterais pas une seconde à lui confier une voiture, car il fait beaucoup avec peu de moyens ! » L’aventure avec la Peugeot 908 HDi FAP Pescarolo Sport en 2009 a hélas tourné court à la suite d’un accident survenu dans la nuit. Benoît Tréluyer était au volant : « Les données télémétriques ont confirmé à Henri que je n’y étais pour rien, car il sait faire la différence entre un problème technique et une faute de pilotage. Il a régulièrement pris de mes nouvelles, et n’a pas hésité à me pousser à signer chez Audi. Mais si l’occasion se représente, je roulerais à nouveau pour lui avec plaisir ! »

Jean-Philippe Doret

Photo : 24 HEURES DU MANS 2009, VERIFICATIONS TECHNIQUES ET ADMINISTRATIVES. De gauche à droite : Simon Pagenaud, Jean-Christophe Boullion, Benoît Tréluyer et Henri Pescarolo.
 

Partenaire Majeur

Partenaires premium

Partenaires officiels

Tous les partenaires