Brembo lève le voile sur les freins des Hypercars des 24 Heures du Mans
Acteur majeur dans le domaine des technologies de freinage, Brembo nous dévoile les spécificités des freins des Hypercars et les défis qu’ils soulèvent.
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Le Musée des 24 Heures du Mans organise jusqu'au 23 février une exposition consacrée aux 24 Heures du Mans 1966 et au film Le Mans 66 de James Mangold, dont la sortie en France est programmée le 13 novembre. Pour le réalisateur, le lien entre le pilote Ken Miles et l'ingénieux Carroll Shelby était fondamental.
C’est l’une des plus grandes légendes du sport automobile : Carroll Shelby a développé, en étroite collaboration avec son impétueux pilote d’essai Ken Miles, une voiture révolutionnaire qui a réussi à surpasser tous les véhicules construits par le légendaire pilote et industriel italien Enzo Ferrari lors des 24 Heures du Mans en 1966.
Le réalisateur James Mangold était attiré par le double défi que représentait ce projet : mettre en scène des séquences de course palpitantes plaçant les spectateurs à l’intérieur des voitures, au plus près de ces pilotes intrépides, tout en retraçant la chronique de l’amitié tumultueuse entre Carroll Shelby et Ken Miles.
James Mangold, dans le dossier de presse du film Le Mans 66, observe : « Il ne s’agit pas de l’histoire complète de Carroll Shelby ou de celle de Ken Miles. Il s’agit d’un moment déterminant dans leur vie qui a façonné leur être. » Pour la course, Mangold explique : « La piste du Mans actuelle n’a plus du tout la même allure. À l’époque, le tracé était un ensemble de simples routes de campagne reliées pour former une boucle, avec des tribunes pittoresques. Il y avait quelque chose de magique à conduire à plus de 300 km/h les prototypes de voitures de course les plus avant-gardistes sur des routes de campagne françaises, le même parcours jour et nuit, avec la pluie, le grésil, l’aube, le crépuscule – et cela pendant 24 heures consécutives dans un même véhicule… C’était la chose la plus puissante que nous puissions essayer de faire éprouver au public. »
Une reconstitution historique grandeur nature des tribunes de départ et d’arrivée du Mans, ainsi que trois grands segments de tribunes supplémentaires, des loges VIP, les stands Ford et Ferrari, et la tribune de la presse internationale, ont été construits à l’Agua Dulce Airpark, un aéroport privé à Santa Clarita en Californie. Le design est basé sur plus de 300 photos d’archives de l’époque acquises auprès de diverses sources dont l’Automobile Club de l’Ouest en France.
Pour les scènes de course, une deuxième équipe, avec Darrin Prescott – qui incarne également le légendaire Bob Bondurant –, le coordinateur des cascades Robert Nagle et une véritable armée de cascadeurs ont piloté 30 voitures de course : Ford, Ferrari et Porsche. Avant le tournage, Christian Bale s’est entraîné avec Robert Nagle, coordinateur des cascades. À l’écran, l’acteur conduit une Shelby Cobra et une Ford GT40. Le coordinateur des cascades et l’acteur ont passé une semaine à la Bob Bondurant School of High Performance Driving à Phoenix, en Arizona, spécialisée dans les courses.
La production a fait appel aux fils des icônes de la course automobile représentées dans LE MANS 66 pour incarner leur propre père. Nombre d’entre eux étaient ou sont des pilotes couronnés qui ont connu Carroll Shelby. Parmi ceux-ci figurent Alex Gurney, fils du légendaire Dan Gurney, Derek Hill, fils de Phil Hill, ancien champion de Formule 1, et Jeff Bucknum, fils du pilote américain Ronnie Bucknum.
Découvrez cette exposition organisée par le Musée des 24 Heures.
Photos : © TM and © 2019 Twentieth Century Fox Film Corporation