Premier constructeur vainqueur au Mans, Mazda est aussi le premier constructeur impliqué aux 24 Heures du Mans en 1973, tandis que Toyota et Nissan sont arrivés au milieu des années 1980, respectivement en 1985 et 1986. Ils ont été rejoints par Honda au milieu des années 1990.

 

1990 - Grâce au Britannique Mark Blundell, Nissan est le premier constructeur à signer la pole position des 24 Heures du Mans. Son temps de 3'27''02 (236,499 km/h de moyenne) est aussi la première pole obtenue sur le nouveau tracé du circuit des 24 Heures incluant les deux ralentisseurs de la grande ligne droite des Hunaudières.

1991 - Mazda devient le premier (et toujours seul à ce jour) constructeur nippon victorieux aux 24 Heures du Mans. Il s'agit également de l'unique succès du moteur rotatif, technologie privilégiée de Mazda de très longue date. Pour suivre les évolutions de la voiture des vainqueurs Johnny Herbert, Volker Weidler et Bertrand Gachot, les chaînes de télévision japonaises interrompent leurs programmes pour retransmettre en direct les dernières heures de course.

1992 - Premier podium de Toyota aux 24 Heures du Mans, avec la deuxième place du prototype TS010 de Masanori Sekiya, Kenny Acheson et Pierre-Henri Raphanel.

1994 - Dominateur en Formule 1 de 1986 à 1991, Honda débarque aux 24 Heures du Mans avec la NSX, sa GT sportive apparue en 1990.

1995 - Masanori Sekiya est le premier pilote japonais vainqueur des 24 Heures du Mans, associé au Français Yannick Dalmas et au Finlandais JJ Lehto sur McLaren F1 GTR. Il sera rejoint en 2004 par Seiji Ara, vainqueur sur Audi R8 avec Tom Kristensen et Dindo Capello.

1998 - Au volant d'une Nissan R390 GT1, Aguri Suzuki, Kazuyoshi Hoshino et Masahiko Kageyama constituent le premier équipage 100 % japonais sur le podium des 24 Heures du Mans, avec la troisième place.

1999 - Deuxièmes derrière les vainqueurs Yannick Dalmas-Joachim Winkelhock-Pierluigi Martini (BMW), Ukyo Katayama, Keiichi Tsuchiya et Toshio Suzuki signent le meilleur classement d'un équipage japonais aux 24 Heures du Mans.

2010 - Avec l'équipe britannique Strakka Racing et ses pilotes Jonny Kane, Danny Watts et Nick Leventis, Honda s'impose en LM P2, avec la cinquième place du classement général. Deux ans plus tard, le constructeur japonais signe une nouvelle victoire dans cette catégorie, grâce à l'écurie américaine Starworks Motorsport.

2011 - A l'initiative de Greaves Motorsport, Nissan fait son retour aux 24 Heures du Mans en tant que partenaire moteur de l'équipe britannique, qui remporte la catégorie LM P2. Nissan devient par la suite le principal motoriste de cette catégorie, avec quatre autres victoires (OAK Racing en 2013, Jota Sport en 2014, KCMG en 2015 et Signatech Alpine en 2016).

2012 - Nissan est partenaire moteur de la DeltaWing, première allocataire du 56 Stand des 24 Heures du Mans, dédié à un prototype innovant courant hors classement. Deux ans plus tard, le constructeur revient avec la ZEOD RC, et l'objectif de couvrir un tour complet du circuit des 24 Heures en mode 100 % électrique.

2014 - Kazuki Nakajima est le premier pilote japonais à décrocher la pole position aux 24 Heures du Mans. En course, associé à l'Autrichien Alex Wurz et au Français Stéphane Sarrazin, il est contraint à l'abandon après une chevauchée de quatorze heures en tête de la course.

 

Cliquez ci-dessous pour retrouver les deux premiers épisodes de cette saga asiatique :

Le Mans, la Chine et l'Asie (1) - Vers une nouvelle ère

Le Mans, la Chine et l'Asie (2) - Ho-pin Tung et David Cheng, coéquipiers au long cours

Le Mans, la Chine et l'Asie (3) - Une histoire thaïlandaise

Le Mans, la Chine et l'Asie (4) - Les grandes dates chinoises

Le Mans, la Chine et l'Asie (5) - De l'Asian Le Mans Series aux 24 Heures

 

Photo : Seul constructeur japonais engagé dans la catégorie des prototypes LM P1 hybrides, Toyota est toujours en quête de sa première victoire aux 24 Heures du Mans, après le double titre des constructeurs et des pilotes dans le Championnat du Monde d'Endurance 2014.