Les 24 Heures du Mans - Les grandes innovations (1922-1949)
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Les 24 Heures du Mans - Les grandes innovations (1922-1949)

De tout temps, la compétition automobile a poussé les constructeurs à innover. Elle leur a aussi permis de tester la validité de ces innovations. A ce titre, les 24 Heures du Mans tiennent une place à part, car à la recherche de la performance, s'ajoute celle de la fiabilité.

1922 : Le revêtement routier
Alors que le futur circuit des 24 Heures du Mans n’est pour le moment qu’un ensemble de routes en terre battue, un revêtement dit « vialité » est posé sur la ligne droite des Hunaudières. Il incorpore à des éclats calcaires une émulsion goudron-bitume, elle-même recouverte de gravillons goudronnés. Dès 1926, l’ensemble du circuit reçoit ce revêtement. Une technique à l’origine de la résistance des routes modernes.
 

1925 : L'aérodynamisme des carrosseries
Très tôt, les ingénieurs comprennent l’intérêt d’une carrosserie profilée. En 1925, la Chenard & Walker Tank pose les premières bases de la recherche aérodynamique. Une quête du meilleur coefficient de pénétration dans l’air (Cx) qui donnera naissance à des véhicules iconoclastes. Comme « le Monstre », une Cadillac Coupé DeVille recarrossée et inscrite à l’épreuve de 1950. Dans les années 70, Porsche alignera un bolide taillé comme une aile d’avion, la 917 « Kurzeck » (« à queue courte ») qui décrochera d’ailleurs le record de distance en 1971 avec 5 335,31 km. Et il faudra attendre 2010 pour qu’Audi parvienne à battre ce record !


1926 : Les phares antibrouillard
Quand arrivent les premières lueurs de l’aube, il n’est pas rare qu’une partie du circuit soit plongée dans la brume. C’est pour cela que les Lorraine-Dietrich ajoutent, au centre de leur calandre, un troisième phare « antibrouillard » qui leur vaudra le surnom de « cyclope ». Il participera aussi probablement à leur écrasante victoire : les trois B3-6 s’adjugent le podium et le duo Robert Bloch/André Rossignol dépasse la distance des 2 500 km.


1927 : La traction avant 
Dans les premières années de l’épreuve, l’architecture des bolides qui s’affrontent est presque standardisée : moteur avant et roues arrière motrices (propulsion). Il faut attendre 1927 pour qu’un industriel, Maurice Fenaille, finance le projet innovant imaginé par Jean-Albert Grégoire, homme aux multiples talents dont ceux de pilote et ingénieur. Sa voiture, la Tracta, se distinguait par ses roues avant motrices. Pour sa première participation, elle se hissera à la 7e position. La version routière de la Tracta fut construite jusqu’en 1934. Date à laquelle Citroën reprendra le principe pour sa… Traction.


1949 : Le moteur arrière
« Les chevaux tirent la charrue, ils ne la poussent pas », disait Enzo Ferrari. Ironie de l’histoire, c’est une Ferrari 250 P qui sera la première voiture moteur arrière à s’imposer, en 1963. Mais ce ne fut pas la première du genre à prendre le départ de la course mancelle. La primeur revient à une… Renault 4 CV, préparée et engagée par un pilote privé, Camille Hardy, contre l’avis de la Régie qui considérait cette voiture inadaptée. Malheureusement, elle dut se résigner à un abandon sur problème moteur.

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