Les relevés enregistrés par les radars lors des dernières 24 Heures du Mans révèlent la supériorité de l’Audi R18 « longue queue » dans les lignes droites.
Jusqu’en 1990 et la création des deux chicanes dans les Hunaudières, une bonne performance au Mans passait nécessairement par une bonne V-Max. A cette époque, les constructeurs rivalisaient d’ingéniosité pour créer des carrosseries « spéciales », entièrement dédiées à l’exercice de la vitesse.
Si le record de 405 km/h (en 1988 par une WM Peugeot) n’est plus approché aujourd'hui, les prototypes continuent de briser la barre des 300 km/h (atteinte pour la première fois en 1963 par les Ferrari 330 LM et Aston Martin DP214). Bien que la vitesse de pointe ne soit plus aussi déterminante qu’avant dans la performance globale sur un tour, elle n’en demeure pas moins importante, comme en témoigne l’adaptation pour Le Mans d’une carrosserie « longue queue » sur les Audi R18. Celle-ci a porté ses fruits puisque les machines allemandes étaient les plus rapides lors des dernières 24 Heures. En LM P2, les Lotus Judd et les Morgan Nissan ont fait jeu égal alors que l’aérodynamique très fine de la Ferrari 458 Italia a fait la différence en GTE.
LM P1 |
Audi (n°1) |
330.8 km/h |
Toyota (n°8) |
325.8 km/h |
HPD (n°21) |
318.2 km/h |
Lola - Toyota (n°13) |
312.7 km/h |
LM P2 |
Lotus (n°32) |
307.3 km/h |
Morgan - Nissan (n°47) |
307.3 km/h |
Oreca - Judd (n°34) |
300.5 km/h |
Morgan - Judd (n°43) |
300.5 km/h |
Oreca - Nissan (n°26) |
299.7 km/h |
Zytek - Nissan (n°41) |
299.7 km/h |
Alpine - Nissan (n°36) |
297.2 km/h |
Lola - Nissan (n°28) |
295.6 km/h |
Lola - Judd (n°30) |
294.0 km/h |
GTE Pro / GTE Am |
Ferrari (n°51) |
294.8 km/h |
Porsche (n°88) |
294.0 km/h |
Aston Martin (n°95) |
292.4 km/h |
Corvette (n°73) |
289.3 km/h |
Viper (n°53) |
286.9 km/h |
Julien HERGAULT / ACO