Luis Felipe Derani - "On ne choisit pas Le Mans, c'est Le Mans qui choisit ses vainqueurs"
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Luis Felipe Derani - "On ne choisit pas Le Mans, c'est Le Mans qui choisit ses vainqueurs"

En se présentant en 2015 aux 24 Heures du Mans pour la première fois, Luis Felipe Derani prenait le départ de sa cinquième course d’endurance seulement. Depuis, il a remporté les 24 Heures Rolex de Daytona puis les 12 Heures de Sebring et est devenu un talent émergent de la scène internationale. Il évoque avec nous l’édition qui approche.

« L’édition 2015 des 24 Heures du Mans était ma toute première course de 24 heures ! Depuis, j’ai eu d’autres expérience, à Sebring et à Daytona, qui font de moi un pilote encore plus fort. J’ai notamment progressé dans la compréhension de ce qui est nécessaire pour gagner et comment il faut approcher ces grandes courses comme Le Mans. Mais cette première fois n’était pas simple. On ne comprend pas tout jusqu’au moment où l’on se retrouve au cœur de la course. On découvre alors cette intensité si forte. J’avoue qu’avec deux grandes courses désormais derrière moi (ses deux victoires à Daytona et à Sebring, ndlr), je me sens mieux préparé pour les 24 Heures du Mans ».

Auteur d’un dépassement osé dans les ultimes minutes des 12 Heures de Sebring 2016, régulier à Daytona, Luis Felipe Derani a-t-il mis le doigt sur les bons ingrédients pour gagner les courses d’endurance ? « Ce qu’il faut pour gagner ? Je crois que c’est impossible à savoir, notamment car ici, c’est Le Mans qui nous choisit. C’est une bataille permanente contre la course elle-même plus que contre les concurrents selon moi ».

Luis Felipe Derani, souriant et toujours disponible pour échanger sur sa progression fulgurante, se souvient des 24 Heures du Mans 2015, les yeux émus : « La différence est très forte entre le moment du départ avec le soleil et la nuit, avec des températures fraîches. Le comportement de la voiture est très différent. La visibilité change, ce qui rend la course très spéciale notamment dans la ligne droite des Hunaudières. On ne s’en rend compte qu’en faisant la course et je pense, enfin j’espère, qu’après plusieurs éditions, on commence à s’y habituer. C’est exactement pareil avec le temps de pilotage. Dans une course classique de six heures, nous pilotons au maximum pendant deux heures de suite. L’an passé, au Mans, j’ai parfois passé presque quatre heures derrière le volant. Nous essayions toujours d’aller chercher la limite règlementaire (les pilotes ne peuvent pas passer plus de quatre heures par tranche de six heures au volant, et plus de quatorze heures au total sur la durée de l’épreuve, ndlr) ».

Luis Felipe Derani l’avoue, il va sans doute passer beaucoup de temps dans la Ligier JS P2 de l’équipe Extreme Speed Motorsports n°31. Rapide, il est un atout capital pour l’équipe américaine, qui compte également sur Chris Cumming et Ryan Dalziel. « Notre ingénieur a déjà une idée plus ou moins précise de notre plan de course et de l’organisation des relais. Mais tout peut encore changer avant le départ » explique le Brésilien.

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Photo : Luis Felipe Derani était au pesage, Place de la République, dès le dimanche, pour répondre aux sollicitations des médias. 

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