Photo : DOMINIQUE BREUGNOT/ACO
Chez les Tréluyer, « Le Mans » est un événement très spécial, et pas seulement parce que Benoît s’y est imposé lors des deux dernières éditions. « Pour nous, note son épouse Mélanie, les 24 Heures sont aussi un rendez-vous familial car Ben est d’Alençon et nous en profitons donc pour voir les cousins, les sœurs, les grands-parents… Ca a un caractère spécial ! En plus, nous avons habité au Mans pendant longtemps. Donc, avant la course proprement dite, je ne viens pas beaucoup au circuit. J’en profite pour rendre visite à nos amis du Mans. »
Puis arrive le samedi, et la longue attente avant le départ. « C’est toujours la même chose, poursuit-elle. Quand j’arrive, je me dis que la priorité est de finir la course. Et puis, au fil des heures, je me prends au jeu et je me dis que nous pouvons faire mieux que simplement finir… » La course, Mélanie Trélyuer, préfère la suivre sur les écrans de télévisions. « Parce que l’on voit mieux et, ensuite, parce que j’ai moi-même travaillé dans des teams et je sais combien ça peut être gênant d’avoir des gens présents dans le stand qui n’ont pas grand-chose à faire là. »
Fille de la balle (… son père Roland Reiss œuvra longtemps à la filière Elf et fut un fidèle compagnon de route d’Henri Pescarolo. ndlr), elle connaît bien le milieu du sport automobile dans lequel elle baigne depuis sa plus tendre enfance sans que cela lui confère pour autant un début de sérénité « Au Mans, le nuit est vraiment magique… Mais, d’un autre côté, il y a une petite partie de moi qui n’aime pas trop car c’est souvent là qu’il y a des choses qui se passent. On pourrait croire que je suis plus décontractée parce que j’ai grandi dans le milieu du sport auto, mais c’est tout le contraire. En fait, je n’arrive pas à avoir la confiance des autres épouses que je côtoie. Je suis assez soulagée quand tout le monde rentre à la maison le dimanche soir. Pas seulement nous, mais aussi toutes les autres familles. J’aime quand les courses se passent bien pour tout le monde. »
Les années précédentes, c’est en compagnie de son fils Jules, âgé de six ans, qu’elle suivait une grande partie de la course ; ce qui n’est pas le cas cette année. « Je pensais que ça allait être mieux au niveau du stress, mais c’est une erreur. Quand il est là, je passe du temps avec lui et du coup je suis moins dans la course. Seul, j’ai du mal à quitter les écrans des yeux. Je suis plus avec Benoît. » Un mari qu’elle ne reverra pas avant dimanche après-midi… « Je ne le vois pas de toute la course, conclut-elle. A 11h30 le samedi, nous nous disons à dimanche après-midi… Et j’espère bien ne pas le voir avant ! »
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Le streaming Français est à suivre
Jean-Michel Desnoues
Photo : CIRCUIT DES 24 HEURES (LE MANS, SARTHE), 24 HEURES DU MANS, COURSE, 23 JUIN 2013. Mélanie Tréluyer n'a pas encore revu son pilote de mari... ce qui est plutôt bon signe, car il est toujours en course !