Olivier Panis : « Le label France a un bel avenir ! »
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Olivier Panis : « Le label France a un bel avenir ! »

Seule écurie à aligner un équipage 100% français en LMP2, Panis Racing revendique haut et fort son identité tricolore. Pour l’ancien dernier vainqueur français d’un Grand Prix en F1, la promotion des jeunes talents nationaux est une nécessité.

Non, ce n’est pas une coïncidence ! En associant dans la même Oreca 07 -Gibson #31 les espoirs Nicolas Jamin (24 ans) et Matthieu Vaxivière (25 ans) avec l’expérimenté Julien Canal (38 ans), Olivier Panis qui a toujours porté haut – et souvent trop seul - les couleurs du sport auto national affiche une nouvelle fois sa volonté d’œuvrer pour demain.

« Avec Sarah et Simon (Abadie) avec qui je prends les décisions concernant le GT ou le P2, la priorité a toujours été donnée aux pilotes français, surtout aux jeunes pilotes français, explique-t-il. Nous avons un Anglais dans l’équipe en la personne de Will Stevens qui fait l’ELMS avec nous mais Panis Racing a une forte identité française que nous revendiquons ! Nous avons toujours eu la volonté de faire performer chez nous les jeunes français pour en faire de bons pros. S’ils partent, tant pis et tant mieux à la fois car ça veut dire que nous avons bien fait notre travail, qu’on les a bien préparés. C’est notre petite fierté. C’est le petit supplément d’âme de l’équipe. »

Celui qui, depuis le dernier Grand Prix F1 d’Italie à Monza n’est plus le dernier pilote français à s’être imposé en F1, croit plus que jamais au « label France » qu’il n’a cessé de défendre depuis un quart de siècle, depuis sa victoire dans les rues de Monaco en 1996.

"La victoire de Pierre Gasly en F1 va aider à accélérer le mouvement. Ça a réveillé pas mal de choses !"
Olivier Panis

« La victoire de Pierre (Gasly) en F1 va aider à accélérer le mouvement, se réjouit le Grenoblois. Ça a réveillé pas mal de choses. On le sait, le sport auto français a souffert de la promulgation de nombreuses lois qui ne lui ont pas rendu service mais c’est derrière nous et j’ai l’impression que nous entrons dans un cycle faste. Les ambitions affichées du Groupe Renault qui a décidé de mettre Alpine au premier plan en F1 et en WEC, Peugeot qui revient en endurance, la victoire d’un français en F1 depuis je ne sais plus combien d’années (rires) montrent que tous les indicateurs sont au vert. La génération de jeunes français hyper talentueux qui arrivent sur le marché est bien préparée et les constructeurs ne s’y trompent pas. Les annonces concernant Alpine, c’est ce qui pouvait arriver de mieux au sport auto français. Renault c’est magnifique, mais Alpine c’est mythique ! Une dynamique est en train de se mettre en place. Ce que j’espère, c’est qu’Alpine et Peugeot sauront trouver le bon équilibre entre expérience et fraîcheur, entre gloires internationales et espoirs nationaux au moment de former leurs équipages ! »

Sa formation en compte deux cette année avec le normand Nicolas Jamin et le limougeaud Matthieu Vaxivière qui ont fait leurs classes en monoplace. Leur pointe de vitesse – à laquelle il faut ajouter celle du Manceau Julien Canal – sera mise à contribution pour aller chercher United Autosports qui reste sur 6 victoires de rang (3 en WEC et 3 en ELMS) en LMP2.

« C’est une équipe solide mais pas infaillible, s’agace le patron. C’est vrai, c’est une très belle équipe, très forte, avec beaucoup de moyens. Ils testent beaucoup, beaucoup plus que tout le monde mais ce n’est pas grave, nous serons là pour essayer de les battre. Au Castellet, nous y sommes presque parvenus puisque nous avons été en tête pendant longtemps. La voiture de sécurité a décidé de notre sort, mais c’est la course. Ça veut dire en tous les cas que nous sommes capable de les perturber… En plus, Le Mans est très différent de l’ELMS. On passe de quatre à vingt-quatre heures. C’est très dur, pour tout le monde. Sur quatre heures, la moindre erreur te condamne. Au Mans, c’est une autre histoire. United est l’équipe à battre, c’est sûr, mais il y en a d’autres : G-Drive/TDS Racing, Alpine, etc. C’est le plus beau plateau de LMP2 au monde. Il va falloir être bons stratégiquement et ne pas faire d’erreur. C’est ça le plus important, ne pas faire d’erreur. » Pour entendre la Marseillaise dimanche en LMP2 ? 

       

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