24h Le Mans
Qu’est-ce qui peut bien motiver Soheil Ayari à participer au Mans Classic ?
« La passion ! Je ne manquerai jamais une occasion de rouler sur le grand circuit du Mans. J’aime me projeter dans la peau d’un pilote de l’époque, pour essayer de retrouver les sensations qu’il éprouvait dans ces voitures mythiques. »
N’est-ce pas déroutant de piloter ces autos, quelques semaines seulement après avoir roulé dans un prototype moderne ?
« Si au début ça l’est ! Lors de la dernière édition du Mans Classic, je pilotais une fabuleuse Porsche 917. Elle allait aussi vite que nos protos actuels en lignes droites, mais je devais freiner à 300 mètres au lieu de 100 mètres ! »
Cette année, tu piloteras une Ferrari 365 GTB Gr4 de 1972 et une Ferrari 512 BBLM de 1979. T’intéressais-tu à ces voitures avant d’être invité à les piloter ?
« Bien sûr, elles étaient même en poster dans ma chambre quand j’étais petit ! Mon ami collectionneur le sait, et il ne manque jamais de m’inviter à partager son baquet ! »
Tu es un fidèle de l’événement !
« Oui, j’adore Le Mans Classic. C’est très bien organisé, les 6 plateaux sont superbes et il y a des voitures de collection à perte de vue. C’est un réel plaisir de participer à une course sans aucune pression, en prenant le temps de discuter avec les passionnés ! »
Et ensuite, aura-t-on l’occasion de te revoir en Le Mans Series ?
« Pour l’instant je n’en sais rien, ça dépendra d’Oreca. En tous cas, j’espère être dans l’équipe de développement de la future voiture. »
Julien Hergault
